Publié dans Economie

 Groupement des télécommunications de Madagascar - La baisse ou la suppression des droits d’accises toujours sollicitée

Publié le mercredi, 27 mai 2020

Nécessaire. L’année dernière, au cours de l’élaboration de la loi de Finances (LFI) 2020, les opérateurs du secteur des télécommunications ont demandé la baisse des droits d’accises (DA) auxquels leurs produits sont assujettis. Toutefois, ils n’ont pas obtenu gain de cause. Au contraire, les autorités ont décidé de rehausser ces droits. Leur taux est alors passé de 8 % en 2019 à 10 % pour cette année. Aujourd’hui, les opérateurs, à travers le Groupement des télécommunications de Madagascar (GTM), sollicitent une fois de plus la baisse significative voire même la suppression des DA sur les produits de télécommunication.

« Le contexte actuel a permis de mettre en exergue que les services de télécommunication représentent chaque jour un produit essentiel, même de première nécessité. Pourtant, nos produits sont encore taxés comme des produits de luxe ou des produits néfastes pour la santé avec des droits d’accises fixés désormais à 10 %, en plus de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) de 20 %. Il ne faut donc pas s’étonner que le taux de pénétration de ces services reste l’un des plus faibles de l’Afrique, soit 37 %. D’après une étude en effet, il y a un lien direct entre le taux de taxation et le taux de pénétration ou d’usage des produits de télécommunication », soutient Patrick Pisal Hamida, administrateur directeur général du Groupe Telma et président du GTM.

Toutefois, jusque-là, les opérateurs se sont abstenus de répercuter aux usagers du pays la hausse des DA, afin de pouvoir favoriser l’utilisation des produits et services de télécommunication à un prix accessible. De ce fait, en compensation de cette baisse ou de la suppression des droits d’accises, les opérateurs ont pris un engagement. « En anticipation du plan de relance de l’économie malagasy, l’ensemble des opérateurs s’engagent, en contrepartie, à investir un montant équivalent à la baisse des droits d’accises sur les infrastructures de téléphonie mobile afin d’accélérer le développement des infrastructures et l’accès de la population aux services numériques, télécommunications et mobile banking inclus », ont-ils déclaré dans un communiqué.

En tout cas, jusqu’à présent, les autorités du service public n’ont pas encore annoncé de mesures face à cette demande du GTM. Les opérateurs ont notamment opté pour cette démarche pour espérer une modification avec la loi de Finances rectificative (LFR) 2020.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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