Publié dans Economie

Développement de mini-réseaux électriques - Une subvention de 1,5 millions de dollars disponible

Publié le dimanche, 07 juin 2020


50 % de la population malagasy auront accès à l’électricité à un prix socialement acceptable. Telle est l’ambition du Gouvernement actuel d’ici fin 2023. En effet, sur 26 millions d’habitants, seulement 15 % d’entre eux ont actuellement accès à l’électricité dont moins de 6 % en milieu rural, où vivent pourtant 67 % de la population. Quant à la nouvelle politique de l’énergie (NPE), les autorités visent un taux d’accès de 70% à l’électricité d’ici 2030. Concernant les mini-réseaux, l’objectif d’ici dix ans est d’atteindre 50 % de la production électrique grâce à l’énergie hydraulique, 20 % par du biogaz, 25 % par du gasoil et 5 % par l’énergie solaire. Le défi est tellement ambitieux que l’Etat est pleinement conscient qu’il a besoin de soutien pour le relever. En plus, les réseaux electriques de la JIRAMA ne couvrent pas toute l’île.
C’est ainsi que l’USAID « Southern Africa Energy Program » (SAEP) lance le programme de subvention de « Power Africa » pour le développement des mini-réseaux électriques à Madagascar. L’agence des Etats-Unis met ainsi à la disposition des développeurs de raccordements une subvention à hauteur de 1,5 millions de dollars. L’appel à candidatures a déjà été lancé. La réception des dossiers se terminera le 13 juillet. « Cette subvention vise à aider les développeurs de mini-réseaux qui ont obtenu des autorisations à construire auprès de l’Agence  de développement de l’électrification rurale (ADER) mais qui rencontrent des difficultés à trouver le financement nécessaire pour atteindre le bouclage financier. Pour les opérateurs exploitant déjà des mini-réseaux et ayant obtenu une autorisation de l’ADER à étendre leurs zones de service, ils devraient utiliser la subvention pour financer l’infrastructure nécessaire afin de pouvoir raccorder d’autres ménages additionnels à leurs réseaux. Il est important de souligner que les activités financées par les subventions du SAEP doivent contribuer à de nouveaux raccordements à Madagascar », précise le communiqué.
Il faut savoir que le nombre total de subventions octroyées dépend du nombre de candidatures reçues et du niveau de financement demandé. Cette subvention pour le développement de mini-réseaux dans la Grande île est une subvention standard, ce qui signifie que le fonds servira à rembourser aux bénéficiaires les frais engagés, conformément au budget approuvé. Les sommes seront versées en paiement échelonné dès la réception de la preuve d’achat et d’installation d’équipement. Les derniers paiements seront effectués après démonstration selon laquelle l’équipement acheté est utilisé dans le cadre la mise en service de mini-réseaux.
Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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