Publié dans Economie

Infrastructures - Les déficits seraient résorbés d’ici 2024

Publié le jeudi, 18 juin 2020

Une croissance inclusive. Le Gouvernement accorde une attention particulière à l’infrastructure. Le projet de loi de Finances rectificative (PLFR) 2020 a d’ailleurs mis l’accent au développement équitable de chaque Région. Dorénavant, aucun District ne sera plus jamais mis de côté dans la mise en place d’infrastructure grâce à la possibilité aux entreprises locales de participer à la construction des ouvrages.

 

Selon la direction générale des finances et affaires générales auprès du ministère de l’Economie et des Finances,  les prévisions de dépenses sont programmées sur des dépenses pluriannuelles. Cette initiative démontre que d’ici 2024, les déficits en termes d’infrastructures socio-économiques seront entièrement résorbés au niveau des 22 Régions. Madagascar aura ainsi résolu les problèmes d’accès à l’énergie et à l’eau potable. Chaque malagasy aura la possibilité d’accéder à un service de santé et d’éducation de base de qualité. Par ailleurs, l’interconnexion des différentes Régions de Madagascar sera assurée, facilitant la libre circulation des personnes et des marchandises. Le tissu industriel sera également suffisamment diversifié et solidifié pour satisfaire les besoins locaux et pour affronter la concurrence mondiale. Grâce au budget rectificatif de l’année en cours ainsi qu’à la poursuite des actions qui ont été initiées, d’ici 2024 Madagascar sera un pays pré-émergeant et aura instauré les éléments fondamentaux à son développement économique.

4932 milliards d’ariary

D’après le projet de loi de Finances rectificative, les dépenses d’investissement occupent une place prépondérante dans le budget de l’Etat, soit 46.5% des dépenses totales et représentent en l’occurrence 8.9% du Produit intérieur brut, soit un total de 4 932.4 milliards d’ariary, contre 5 048.3 milliards d’ariary dans la Loi de finances initiale (LFI). Malgré une légère baisse de 2.3%, des efforts importants ont été portés pour intensifier la mise en oeuvre des investissements. Il faut noter que les projets d’investissements publics internes des années successives ont augmenté substantiellement. Ils étaient de 826.7 milliards d’ariary en  2019 et ils sont à 2 351.0 milliards d’ariary dans la LFI 2020. Ce montant connait néanmoins une baisse dans la LFR 2020 et sera fixé à 2 095.3 milliards d’ariary. Par ailleurs, l’Etat a procédé à une sélection minutieuse des différents programmes d’investissements publics pour s’assurer de leurs pertinences, de leurs tangibilités, de leurs répartitions géographiques et de leurs efficiences. Il en est ainsi des projets facilitant la relance post-pandémie.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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