Publié dans Economie

Plan multisectoriel d’urgence - Le secteur privé en conclave !

Publié le jeudi, 18 juin 2020

« Nous sommes encore en réunion ». Telle est la réponse fournie par le président d’un groupement du secteur privé, hier, contacté au téléphone. Il n’a en effet pas souhaité émettre de réactions ou d’opinions suite à la rencontre des membres du secteur privé avec le Président de la République et les membres du Gouvernement, concernant le plan multisectoriel d’urgence. Il a préféré réserver son avis. Et il n’est pas le seul. Les présidents des groupements se sont abstenus d’exprimer leurs avis sur ladite réunion. Ils ne s’exprimeront alors qu’aujourd’hui lors d’une conférence de presse organisée pour l’occasion. Avant de réagir, ils ont choisi de se conforter entre eux pour établir les points marquants et autres, autant les négatifs et les positifs concernant cette rencontre avec l’Exécutif.

 

Le seul à s’être exprimé sur le sujet est Rivo Rakontondrasanjy. Il a en effet publié sur sa page sur les réseaux sociaux ses ressentis après la discussion avec le Président et les membres du Gouvernement. Toutefois, il a tenu à préciser qu’il ne s’exprime pas en tant que président de l’Alliance pour l’industrialisation de Madagascar ou encore en tant que vice-président de FIVMPAMA (Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy) mais en tant que directeur d’une entreprise productrice d’éthanol combustible.  

« Sur le principe, l’initiative du Président de la République est louable, même si le timing ne convenait pas du tout. Il aurait été plus intéressant de discuter pour finaliser la LFR 2020, et le plan multisectoriel d’urgence, et non pour sa présentation. En ce qui concerne les idées et les propositions, c’était le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche qui m’a le plus convaincu, (…) notamment sur l’utilisation des terrains domaniaux. Ensuite, c’était le Gouverneur de la Banky Foiben’i Madagasikara, qui était le plus en phase avec le contexte et l’esprit de la relance dans ses propos et ses propositions, surtout avec la mise à disposition de la ligne de crédit de l’équivalent de 40 millions USD, et du taux de base de 4,97%. Reste à savoir si les banques commerciales et les institutions de microfinance vont jouer le jeu », a soutenu ce chef d’entreprise.

Toutefois, il a tenu à préciser que « ce n’est pas un report des paiements des obligations fiscales dont certains secteurs d’activité ont besoin, mais une annulation purement et simplement », concernant les mesures fiscales mises en place par les autorités. Un avis, qui d’après lui, est partagé par la grande majorité de ses pairs. Mais cela restera encore à vérifier durant la conférence de presse de cet après-midi avec tous les représentants de tous les groupements du secteur privé.

Rova Randria

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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