Publié dans Economie

SIRAMA - Le président du conseil d’administration remercié

Publié le mardi, 23 juin 2020


Une année et demie après sa nomination au sein de la société Siramamy Malagasy (SIRAMA), le Président du conseil d’administration (PCA) Ranoelimanana Vahinisoa Seheno a été remercié, lundi dernier. Ce limogeage interpelle la curiosité vu que les employés de cette société sucrière d’Etat mènent actuellement une grève à Nosy Be Hell Ville ainsi qu’à Brickaville. Ces derniers ont d’ailleurs réclamé la tête des dirigeants de ladite société. Le directeur général de l’entreprise, Mamy Emile Ramananarivo, a alors apporté une explication sur ce point, hier, à Isoraka. «  Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’une démission. Le PCA a tout simplement terminé son mandat. Cette décision émane de tous les membres du conseil d’administration notamment le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Les manifestants ne possèdent aucun pouvoir là-dessus», soutient-il fermement.
Destabilisation 
Quant à la manifestation des employés, le DG a évoqué une tentative de destabilisation de leur part. Ces derniers demandent le paiement de salaire ainsi qu’un treizième mois. « La société SIRAMA a accompli ses devoirs envers son personnel. Nous avons toujours payé leur salaire même durant les treize dernières années où la société n’a plus produit de sucre. Ma mission consiste actuellement à redresser la SIRAMA. Par conséquent, je procède à un assainissement de l’administration et applique une politique d’austérité. Il faut savoir que notre excédent brut d’exploitation reste encore négatif cette année. On doit encore serrer les ceintures ce qui fait que nous n’avons pas le moyen financier d’assouvir leur désir. Je pense qu’il y a quand même une tentative de destabilisation derrière toutes ces manifestations car ces grévistes sont des retraités et non des personnes actives dans l’entreprise », poursuit-il. Rappelons que le DG a récemment payé la moitié de la dette des entreprises comme les cotisations sociales et les charges fiscales.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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