« Le bureau provisoire du Conseil national de la vanille (CNV) a travaillé en étroite collaboration avec le secteur privé pendant deux semaines pour fixer ce prix. Nous avons considéré plusieurs variables, entre autres la tendance du marché mondial. L’objectif étant de pérenniser la filière malgré la baisse de la demande au niveau mondial à cause du coronavirus. Cela permet d’éviter un éventuel crash. En effet, le prix de référence est un prix minimal. Les opérateurs peuvent vendre au-dessus de ce prix. Le plus important consiste à apporter une visibilité du marché. Toutes les chaînes de valeur dans l’exploitation de cet or vert agiront ainsi dans ce sens, comme la fixation du prix de la vanille verte régie par la loi de l’offre et de la demande », explique Lantosoa Rakotomalala, numéro un du département, lors de la conférence qui s’est tenue hier à Anosy.
Bien que la vanille synthétique commence à dominer sur le marché mondial, notre pays veut garder sa position de leader dans la filière, et ce, en misant sur la qualité et le prix. « Madagascar occupe 70 % du marché mondial de vanille. Nous approvisionnons 61 pays. Le fait de vendre des produits naturels représente déjà une compétitivité par rapport aux concurrents », souligne le ministre.
Selon les dernières statistiques reçues, la quantité exportée a connu une stabilité au cours des dernières années. Nous avons exporté 1 580 tonnes de gousses de vanille, 163 tonnes de produits dérivés et 93 tonnes de liquides et d’extraits lors de la dernière campagne.
Solange Heriniaina