Publié dans Economie

Microcebus Johani - Une nouvelle espèce endémique de lémurien découverte à Madagascar

Publié le mardi, 28 juillet 2020

La 113ème espèce de lémurien de la Grande île. Après une dizaine d'années de dur labeur mais aussi de recherches, un groupe de scientifiques a découvert une nouvelle espèce de lémurien, le Microcebus Johani, qui se ne trouve aujourd'hui qu'à Madagascar. Fruit de la collaboration de plus de 27 scientifiques nationaux et internationaux, elle fait ainsi partie de la famille des Microcèbes, d'où le « Microcebus ». « Et en l'honneur de l'abnégation du Professeur Jonah Ratsimbazafy pour son courage et sa dévotion quant à la protection des lémuriens, à l'unanimité, les chercheurs ont décidé de faire porter son nom à cette nouvelle espèce de Microcèbe » a déclaré le Groupe d'étude et de Recherche sur les primates de Madagascar (GERP) sur son réseau social. Ainsi, anatomiquement, le Microcebus Johani fait partie des plus petits lémuriens au monde.

 

Il faut noter que depuis 2010, les scientifiques ont remarqué qu'il devait y avoir davantage d'espèces de microcèbes dans le pays. Ainsi, ils ont effectué des tests à partir d'échantillons de tissus pour déterminer leur ADN maternel mais aussi leur ADN nucléaire.

A l'issue de ces tests, deux nouvelles espèces ont déjà été découvertes vers 2013 par des chercheurs germano-malagasy à savoir le Microcebus Tanosi et le Microcebus Marohita. Aujourd'hui, le Microcebus Johani vient alors s'ajouter à la famille des Microcèbes. Dans tous les cas, à vue d'œil, chaque espèce a presque la même apparence. Mais les détails spécifiques de cette nouvelle espèce n'ont pas encore été dévoilés par les chercheurs.  

Cette nouvelle espèce montre que le pays regorge d'innombrables richesses, autant en matière de faune que de flore, encore ensevelies qui ne demandent qu'à être découvertes. Toutefois, pour ce faire, il est aussi essentiel de préserver leur habitat naturel, notamment les forêts. Madagascar ne possède en effet actuellement que seulement 10% de ses forêts originelles. Dernièrement, l'Union internationale de la conservation de la nature (UICN) a effectué une mise à jour de sa liste rouge. Et la disparition du tiers des espèces de lémuriens du pays est imminente. Le Microcèbe de Berthe, de la même famille que cette nouvelle espèce, est même en danger critique d'extinction. Cette nouvelle découverte est une grande nouvelle pour le pays, mais aussi pour le monde entier. Il faut donc en prendre bien soin pour que les générations futures puissent également en profiter.

Rova Randria

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff