Publié dans Economie

Air Madagascar - Le deuxième vol de rapatriement reporté à demain

Publié le dimanche, 23 août 2020

Problème technique. Le deuxième vol de rapatriement des ressortissants malagasy bloqués en Europe aurait dû se faire dimanche dernier, en adéquation avec l’annonce du Président de la République, deux semaines auparavant. Toutefois, le programme des vols a été perturbé par un problème technique. Vendredi dernier, l’appareil censé amener des étudiants pour poursuivre leurs études en Europe a en effet décollé du sol malagasy. « Mais après seulement 30 minutes de vol, le pilote a remarqué un dysfonctionnement du système de pilotage automatique qui ne s’est pas déclenché. Par mesure de précaution, il a donc décidé de faire demi-tour pour cerner et corriger ce problème, mais aussi remplacer la pièce défaillante si nécessaire. La pièce a tout de suite été commandée en France pour être acheminée au pays », a expliqué la direction générale de la compagnie Air Madagascar. Il faut savoir qu’une conduite manuelle est assez difficile, surtout durant plus de 10 heures consécutives de vol, même pour un pilote expérimenté comme l’Islandais qui est en charge de ce vol, d’où la nécessité du pilotage automatique. Par conséquent, le vol spécial « étudiants » MD050 Antananarivo-Paris a dû être reporté de même que le vol retour MD051 Paris-Marseille-Antananarivo.
La pièce de rechange est arrivée samedi dernier. Les techniciens de la compagnie ont alors pu tout de suite procéder aux travaux de remplacement, pour permettre à l’appareil de décoller dans les plus brefs délais. Et comme la compagnie l’avait prévu, les travaux de réparation ont été terminés hier, en début d’après-midi. L’appareil a donc pu décoller, dans la soirée, vers 21h00, pour rejoindre la France. Au vu de la situation, le deuxième vol de rapatriement devra alors se faire demain. Cependant, les horaires n’ont pas encore été divulgués, à l’heure où nous mettons sous presse.
Dans les détails, l’appareil en question est l’Airbus 340 qui vient de subir des interventions à l’étranger et qui a servi pour le premier vol de rapatriement en provenance de l’Europe. Le vrai problème est que, malheureusement, la compagnie aérienne n’a pas pu opérer un changement d’appareil pour maintenir le programme de vols avec quelques heures de retard. Effectivement, ses autres appareils sont actuellement indisponibles pour diverses raisons.
Dans tous les cas, c’est à cause de ce genre de situation que, pour assurer son redressement, Air Madagascar doit renforcer sa flotte, avec des appareils qui ne nécessitent pas des réparations et des interventions à tout bout de champ. Cela permettra notamment d’améliorer la satisfaction des clients et d’attirer de nouveaux clients. Des critères qui sont loin d’être remplis actuellement.
Rova Randria

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff