Publié dans Economie

Consolidation des réserves d’or nationales - La Banky Foiben’i Madagasikara commence à acheter des lingots

Publié le mardi, 22 septembre 2020

Arrivé à point nommé. Dans un contexte de dépréciation de l’ariary par rapport aux monnaies étrangères, la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) lance un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) aux fins de la promotion de l’exportation et de la constitution de la réserve d’or nationale. En effet, l’or reste une valeur refuge par excellence et peut être utilisé comme réserve de change. Il faut rappeler que cet appel fait suite au protocole d’accord signé avec le Ministère des Mines et des Ressources Stratégiques (MMRS) en janvier dernier en matière de consolidation des réserves d’or. C’est dans ce sens que l’institution financière sollicite les comptoirs commerciaux agrées et les titulaires de permis miniers de type Permis d’Exploitation (PE) ou Permis Réservés aux Petits Exploitants (PRE) à vendre tout ou une partie de leur or auprès de la banque. Toutefois, il faut qu’il soit sous formes de lingots ou d’or d’une pureté supérieure à 950 millièmes. Selon le gouverneur de la BFM, Henri Rabarijohn, les intéressés disposent jusqu’au 8 octobre pour déposer leur demande.
Traçabilité
Outre l’achat des lingots, cette stratégie permet également de formaliser et assurer la traçabilité du secteur. Selon les statistiques reçues, la quantité d’or exportée déclarée auprès du ministère des mines s’élève seulement à deux tonnes alors que la quantité réelle atteint vingt tonnes. « Madagascar dispose d’une forte potentialité en or dont l’extraction, la commercialisation et l’exportation ont pendant longtemps fait vivre plusieurs catégories d’acteurs. C’est dans l’objectif de normaliser le secteur aurifère par la professionnalisation des acteurs d’achats et d’exportations, et d’améliorer les recettes en devise issues de l’exportation sur la balance de paiement que l’Etat a défini parmi ses orientations stratégiques la constitution de la réserve d’or nationale » souligne le gouverneur.
Solange Heriniaina

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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