Publié dans Economie

Digitalisation de l’Etat civil - Un financement à hauteur de 140 millions de dollars de la Banque mondiale

Publié le jeudi, 01 octobre 2020

Une base de données nationale d’identité. La Banque mondiale a approuvé, mardi dernier, un crédit à hauteur de 140 millions de dollars du mécanisme de financement complémentaire de l'Association internationale de développement (IDA) ainsi qu’une subvention de 3 millions de dollars du Mécanisme de financement mondial (GFF) pour digitaliser les registres de l’Etat civil du pays. Selon les explications reçues, un département auprès de la Présidence de la République se chargera du projet. Il faut savoir que sur 26 millions d’habitants, 25% ne sont pas enregistrés pour diverses raisons. Mais dans la majorité des cas, ces personnes naissent dans des zones éloignées de l’administration publique et des centres de santé.

Et pourtant, la connaissance du nombre total des habitants permet de faire une projection dans le futur et d’adopter les politiques adéquates. Ainsi, dans le cadre de cette digitalisation, chaque individu sera recensé depuis sa naissance jusqu’à son décès. Et ce, grâce à un numéro d’identification unique à travers la mise en place de réseaux d’information dans toute l’île surtout dans le domaine de la santé. « La rationalisation et la numérisation des services et l'amélioration de l'identification des citoyens peuvent contribuer à fournir des services plus rapides et plus efficaces à la population et au secteur privé et jouer un rôle essentiel pour atténuer les effets de la future crise sanitaire ainsi que pour s'adapter au changement climatique » déclare Marie-Chantal Uwanyiligira, responsable des opérations de la Banque mondiale à Madagascar. 

Outre la numérisation de l’Etat civil, le projet contribuera également à accroître la résilience au changement climatique en réduisant la vulnérabilité des systèmes numériques et des services publics aux catastrophes naturelles grâce à des protocoles solides de continuité des activités en cas d'interruption de service pouvant résulter d'événements liés au climat.

A noter que ce financement est basé sur les résultats. L’évaluation, de la part de la population qui obtient un nouveau justificatif d'identité comprenant son numéro d'identification unique et le nombre d'utilisateurs bénéficiant de services conformes aux nouvelles normes de service, sera pris en compte.

Solange Heriniaina 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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