Publié dans Economie

Salon international de l’habitat - Les logements sociaux comme produits phares

Publié le jeudi, 19 novembre 2020


Le Salon international de l’habitat (SIH) a entamé sa 22ème édition, hier, au Parc des expositions Forello Tanjombato. Après tout ce qui s’est passé cette année, avec la pandémie de coronavirus et ses impacts sur l’économie nationale mais aussi mondiale, cette édition tend alors vers la relance ainsi que la mise en chantier de tout Madagascar. Le SIH s’active alors pour relancer la consommation mais surtout pour faciliter l’accès de toute la population malagasy à un logement décent.
L’Etat projette de construire 50 000 logements d’ici 2023. Dans cet esprit, l’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat (ANALOGH) avec le vice-ministère de l’Habitat et des Nouvelles villes sont donc sur tous les fronts. « 800 logements sont actuellement en construction dans plusieurs villes du pays comme Antsirabe, Antsiranana, Nosy-Be, Morondava mais aussi Toamasina et Toliara. Pour la Capitale, un programme développé par l’ANALOGH visera à construire des logements similaires à ceux sur l’axe Tsarasaotra-Ivato dans d’autres quartiers», a annoncé le vice-ministre en charge de l’Habitat et des Nouvelles villes hier, au cours de l’ouverture officielle du salon. Ainsi, les logements sociaux présentés par ANALOGH sont alors les produits phares de cette édition. Ils seront particulièrement mis en avant dans plusieurs stands pour offrir la possibilité aux visiteurs d’envisager d’avoir un jour sa propre maison. Chacun pourra alors découvrir dès aujourd’hui, toutes les offres disponibles et accessibles selon son budget.
Toutefois, pour atteindre cet objectif, « le secteur privé et le secteur public doivent travailler main dans la main, ainsi que les collectivités locales et les structures de toute sorte», rajoute ce responsable. Reliant tous les acteurs du domaine de la construction, « le SIH met alors en place tous les leviers nécessaires pour que ces programmes de logements sociaux puissent être concrétisés et répondre aux besoins de la population» renchérit Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation de l’événement.
Mais, le Salon international de l’habitat offre également aux visiteurs les outils pour mettre en œuvre leurs projets de construction ou faire avancer leur idée qui a été mise en pause durant le confinement.   

Un jour, un sponsor...

CNAPS: Une attention particulière pour les acteurs dans la construction
La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) participe à la 22ème édition du Salon international de l’habitat, en tant que sponsor officiel. Pour cette édition, la CNaPS portera une attention particulière aux acteurs dans le domaine de la construction. « Récemment, nous avons signé une convention de partenariat avec le Syndicat des entrepreneurs en bâtiments et Travaux publics (SEBTP). C’est une des raisons qui motivent notre présence à cet événement, sachant que parmi nos membres, nous avons beaucoup de cotisants travaillant dans le secteur, employés et employeurs confondus. Ces quatre jours sont alors une occasion pour les rencontrer directement», soutient un responsable au niveau de la CNaPS. Ainsi, ces personnes pourront demander conseil au niveau du stand de la CNaPS. L’équipe présente sur les lieux peut également traiter directement des dossiers ou des demandes. 
Cette démarche s’inscrit notamment dans la volonté de la CNaPS à placer ses adhérents au centre de toutes ces préoccupations. A l’aube de l’année 2020, elle a effectivement pris une décision importante de changer sa culture d’entreprise. « Parce que couverture sociale veut aussi dire accompagner chaque personne et chaque famille tout au long de sa vie, depuis la naissance jusqu’à la retraite, cette perspective parfois oubliée deviendra le centre des préoccupations de chaque employé» soutient Mamy Rakotondraibe, directeur général de la CNaPS.
Malgré ces personnes cibles, la CNaPS reste quand même à l’écoute de tous les visiteurs souhaitant avoir des informations ou des conseils.
 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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