Publié dans Economie

« Vary Tsinjo » - 192 Fokontany bénéficiaires le premier jour

Publié le vendredi, 29 janvier 2021


Chose promise, chose due. 192 Fokontany ainsi que les « Tsena Mora » des deuxième, quatrième et sixième Arrondissements de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ont été approvisionnés en « Vary Tsinjo », hier. C’est le bilan fourni par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA). Grâce à la collaboration de diverses entités telles que le Gouvernorat, les autorités régionales d’Analamanga, les Fokontany, les responsables de marché, les « Tsena Mora », ce type de riz à 25 % de brisures est déjà commercialisé dans différents quartiers comme Isotry, Andohatapenaka, Manarintsoa, Antohamadinika, Soarano, Isoraka, Ambalavao-Isotry. Selon le ministère, cette statistique concerne uniquement le premier jour de distribution car l’approvisionnement se poursuit encore afin de couvrir le grand Tana. « Nous essayons de faire le maximum pour que les 984 épiceries concernées vendent du "Vary Tsinjo" dans les plus brefs délais », ajoute un responsable.
Pour rappel, l’importation du riz importé par le « State Procurement of Madagascar » (SPM) est une stratégie de réponse face à la hausse de prix du riz local. Cela permet de préserver le pouvoir d’achat de la population et assurer la diversification des produits sur le marché. Comme il a été décrété en Conseil des ministres, ce riz est proposé à 1 500 ariary le kilo. Chaque foyer a droit à 5 kilos lors de l’achat pour éviter les spéculations. Outre les 7 000 tonnes de riz réceptionné par le Président de la République Andry Rajoelina à Tamatave, 8 500 tonnes de ce même produit est prévu arriver en cette fin du mois.
Solange Heriniaina


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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