Publié dans Economie

«Glamping» - Un hôtel de luxe n’importe où et à n’importe quel moment !

Publié le jeudi, 11 mars 2021


Pour tous ceux à la recherche d’un moyen original de renouer contact avec la nature, sans pour autant délaisser le confort. Le «Glamping», une contraction du «glamourous camping», connu aussi comme le camping de luxe est la solution. Déjà très répandu dans les quatre coins du monde, ce concept de camping glamour émerge tout juste à Madagascar.  « L’idée nous est venue après le confinement. Après cette période éprouvante, de plus en plus de personnes ont cherché des moyens pour s’évader de leur quotidien. Quoi de mieux qu’une immersion en pleine nature ? Toutefois, certains endroits comme Antelomita par exemple ne disposent pas d’hôtel ou de maisons d’hôte à proximité. C’est là que le «Glamping» intervient. Il dispose des mêmes services et d’un personnel qualifié que les établissements de luxe. La différence est qu’il peut s’implanter n’importe où et à n’importe quel moment. Le «Glamping» est comme un hôtel ambulant», explique Holinirina Ramenason de Mikea Lodge. Ainsi, le «Glamping» offre une expérience inédite du camping. Elle permettra ainsi de réconcilier avec la nature ceux qui n’apprécient guère la vie «sauvage». Quelqu’un ayant l’habitude de passer ses vacances à l’hôtel n’aura probablement pas envie de loger dans une tente. Mais le fait de pouvoir disposer d’une tente équipée de tout le confort requis lui fera peut-être moins peur. C’est aussi l’alternative la plus adaptée pour toute personne cherchant à éviter l’entassement et la foule pour privilégier le calme et le dépaysement. De plus avec ce concept, les vacanciers ne doivent pas forcément aller dans une réserve naturelle ou un parc national. Il contribue ainsi à la mise en valeur de nouvelles destinations touristiques. Et outre le confort, le «glamourous camping» a aussi l’avantage d’être très convivial et animé.
Même si le « Glamping» commence à peine à se faire connaître dans la Grande île, les vacanciers lui portent déjà un intérêt grandissant. « A notre grand étonnement, le concept plaît beaucoup. Nous pensons que c’est le fait qu’il sort un peu de l’ordinaire qui séduit ces personnes. De ce fait, nous avons beaucoup de demande. Des demandes spécifiques les unes des autres. Elles n’ont juste qu’à choisir l’endroit et nous communiquer leurs besoins et nous nous chargerons du reste», rajoute cette responsable. Et ce sont en général ces demandes spécifiques qui définissent les coûts de retour à la source. Cependant, les initiateurs du concept n’ont pas voulu nous communiquer une fourchette de prix pour une formule basique. Mais qui dit luxe ne signifie pas toujours cher. A vous de le découvrir !
Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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