Publié dans Economie

Facilitation des échanges - Les processus commerciaux à Madagascar numérisés

Publié le jeudi, 18 mars 2021


Un grand pas en avant dans l’amélioration des conditions commerciales dans la Grande île. Le Comité national de facilitation des échanges (CNFE) de Madagascar et l’Alliance mondiale pour la facilitation des échanges ont signé un protocole d’accord pour la mise en œuvre de deux projets à savoir les certificats phytosanitaires «ePhyto» et le dispositif douanier de «décisions anticipées». Ces projets serviront surtout à rationaliser et numériser les processus commerciaux à Madagascar. «Le projet «ePhyto» numérisera les certificats phytosanitaires requis pour le commerce international des végétaux et des produits végétaux. Ces certificats établissent d’où proviennent les expéditions et comment elles répondent aux normes sanitaires de chaque pays. Cependant, à Madagascar, comme dans de nombreux autres pays, des certificats papiers accompagnent l’envoi des marchandises ou sont échangés par courrier avec les partenaires commerciaux. Il s’agit d’un processus long dans lequel des erreurs prennent du temps à rectifier, et les risques de perte, de dégradation ou de fraude sont élevés. Ce projet permettra de solutionner toutes ces problématiques» soutient Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, hier, à l’hôtel Colbert Antaninarenina, en marge du lancement officiel des deux projets. En effet, des processus commerciaux plus fluides, moins coûteux et plus faciles à comprendre élargiront les opportunités pour les producteurs de végétaux et de produits végétaux dans le pays. «Ces projets simplifieront et accéléreront les processus commerciaux, les rendront plus transparents et plus prévisibles. Cela réduira alors les délais et les coûts des formalités administratives supportées par les entreprises. Ils renforceront ainsi l’attractivité commerciale du pays, et stimuleront en même temps la croissance et la compétitivité des entreprises et de l’économie du pays» renchérit Zafivanona Lainkana, directeur général de la Douane malagasy et co-président du CNFE.
Dans ce sens, ces deux projets devront contribuer à la nette amélioration du climat des affaires à Madagascar.  «Le Gouvernement s’est engagé à introduire des pratiques internationales exemplaires dans deux domaines de la facilitation des échanges qui feront une réelle différence dans l’amélioration des conditions commerciales» félicite Philippe Isler, directeur de l’Alliance mondiale pour la facilitation des échanges. Cette dernière accompagnera alors Madagascar dans tout le processus de numérisation.
Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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