En marge de la conférence de presse sur la Fièvre de la Vallée de Rift, jeudi dernier, à Anosy, le directeur général de l’élevage, Tsiry Andriamahatola Lezoma a annoncé l’acquisition de 200 000 boucles électroniques infalsifiables. Le système d’exploitation pour l’enregistrement de la base de données et les outils d’identification sont également prêts. Les essais seront menés dans les Régions pilotes, notamment à Anosy et Androy. « Ce nouveau système devra améliorer l’identification et la traçabilité du bétail, de manière infalsifiable. Il est censé faciliter le suivi sanitaire des cheptels et la synchronisation des travaux inter-départementaux. A noter que l’opération sera précédée d’une descente sur place que vont effectuer des médecins vétérinaires, des techniciens du MAEP et des informaticiens. Ils auront à préparer et à former les éleveurs sur cette opération », avance-t-il.
Dialogue interministériel
La mise en œuvre de ce projet implique plusieurs ministères. Ainsi, le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation (MID) va œuvrer au niveau administratif. Le MAEP s’occupera de la traçabilité sanitaire. La Gendarmerie nationale et le ministère de la Défense, quant à eux, assureront le contrôle de la circulation des animaux. Un dialogue interministériel s’est ainsi tenu mardi dernier pour une bonne synchronisation des actions. « Toutes les parties prenantes s’activent pour mener à bien ce projet. L’objectif est d’améliorer le système d’identification et de traçabilité de nos animaux de pacage en incluant tous les acteurs publics de la filière avec la digitalisation et la dématérialisation », explique le DG de l’élevage.
Recueillis par Solange Heriniaina