Publié dans Economie

Confinement week-end - Ouverture des épiceries du quartier jusqu’à 13h

Publié le mercredi, 21 avril 2021

La nouvelle mesure restrictive adoptée par le Président de la République Andry Rajoelina, dimanche dernier, entre en vigueur à partir de ce week-end. Le confinement total s’applique dans la Région Analamanga durant les deux derniers jours de la semaine pour freiner la propagation de la Covid-19. Ainsi, seuls les secteurs considérés comme essentiels poursuivent leurs activités.

Pour le cas du commerce, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation Razafimahefa Tianarivelo et le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat Lantosoa Rakotomalala ont signé une note, hier, concernant les heures d’ouverture et de fermeture. Ils stipulent que « tous les commerces de produits de consommation courante ne sont autorisés à ouvrir à l’exception des épiceries du quartier ou « Tsenakely » dont l’horaire d’ouverture est limité jusqu’à 13 heures ». En revanche, l’interdiction d’ouverture pendant le weekend du confinement total s’applique également aux grandes et moyennes surfaces. L’approvisionnement en nourriture reste un besoin fondamental pour la population. Et, le Gouvernement encourage toujours l’envoi d’une seule personne, dans chaque foyer, pour faire les courses.

Contrôle

Outre les horaires d’ouverture, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat continue la vérification de prix et du stock des Produits de première nécessité (PPN). En plein état d’urgence sanitaire, nombreux sont ceux qui profitent de la situation pour gonfler les prix. Cette fois, l’institution élargit sa tâche au contrôle des médicaments. Réputé par la vente libre et la non-conformité aux règles de vente des produits pharmaceutiques, le quartier d’Ambohipo et d’Ambolokandrina ont été les premières cibles des représentants du MICA et du ministère de la Santé publique. Un magasin de stockage a été scellé pour non-conformité aux règles en vigueur. D’après les responsables auprès du MICA, cette surveillance et contrôle vont se poursuivre quotidiennement afin de protéger les consommateurs.  

Solange Heriniaina  

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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