Publié dans Economie

Renforcement de la lutte contre la corruption - Un secteur énergétique plus performant

Publié le lundi, 24 mai 2021


Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Transparence et anti-corruption dans le secteur de l’électricité à Madagascar » (TACSE-M), le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures (MEH), le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), le projet Promotion de l’électrification rurale par les énergies renouvelables de l’Agence de la copération allemande à Madagascar (GIZ-PERER) et la Fondation Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) ont signé une convention de partenariat, vendredi dernier.
Actuellement, le secteur énergétique est particulièrement exposé à la corruption. Face au danger qui guette mais aussi afin d’améliorer la performance du secteur, les parties prenantes, à travers cette signature, entendent renforcer la lutte contre la corruption dans ce domaine. « Ce partenariat contribuera à la perspective de prévention de la corruption dans ce secteur d’une part, et à l’atteinte de l’objectif de la politique nationale de l’énergie dont l’accès à l’électricité pour tous d’autre part », se réjouit le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures. Dans ce sens, cette convention vise la réduction des pratiques corruptives dans le secteur de l’électricité afin de booster sa productivité, donner plus de sécurité aux investissements et permettre aux usagers de bénéficier d’un service public de meilleure qualité.
Les quatre entités s’engageront dans la facilitation des actions en matière de lutte contre la corruption, la mise en place et la mise en œuvre de la politique interne de lutte contre la corruption au sein du ministère, ainsi que la promotion d’une attitude intolérante face à la corruption et aux infractions commises, sans oublier l’instauration des pratiques, systèmes et procédures transparents dans l’administration des activités du ministère. Un plan d’action, défini d’un commun accord, a déjà été mis en place par le BIANCO, dénommé « mode opératoire faire-faire ». Il régira les activités communes à réaliser conformément aux engagements des quatre signataires. De même, un comité technique de suivi a été instauré afin de tout superviser. Ces démarches permettront à la fin de rassurer tous les acteurs, à tous les niveaux.
Rova Randria

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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