Publié dans Economie

Renforcement de la lutte contre la corruption - Un secteur énergétique plus performant

Publié le lundi, 24 mai 2021


Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Transparence et anti-corruption dans le secteur de l’électricité à Madagascar » (TACSE-M), le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures (MEH), le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), le projet Promotion de l’électrification rurale par les énergies renouvelables de l’Agence de la copération allemande à Madagascar (GIZ-PERER) et la Fondation Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) ont signé une convention de partenariat, vendredi dernier.
Actuellement, le secteur énergétique est particulièrement exposé à la corruption. Face au danger qui guette mais aussi afin d’améliorer la performance du secteur, les parties prenantes, à travers cette signature, entendent renforcer la lutte contre la corruption dans ce domaine. « Ce partenariat contribuera à la perspective de prévention de la corruption dans ce secteur d’une part, et à l’atteinte de l’objectif de la politique nationale de l’énergie dont l’accès à l’électricité pour tous d’autre part », se réjouit le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures. Dans ce sens, cette convention vise la réduction des pratiques corruptives dans le secteur de l’électricité afin de booster sa productivité, donner plus de sécurité aux investissements et permettre aux usagers de bénéficier d’un service public de meilleure qualité.
Les quatre entités s’engageront dans la facilitation des actions en matière de lutte contre la corruption, la mise en place et la mise en œuvre de la politique interne de lutte contre la corruption au sein du ministère, ainsi que la promotion d’une attitude intolérante face à la corruption et aux infractions commises, sans oublier l’instauration des pratiques, systèmes et procédures transparents dans l’administration des activités du ministère. Un plan d’action, défini d’un commun accord, a déjà été mis en place par le BIANCO, dénommé « mode opératoire faire-faire ». Il régira les activités communes à réaliser conformément aux engagements des quatre signataires. De même, un comité technique de suivi a été instauré afin de tout superviser. Ces démarches permettront à la fin de rassurer tous les acteurs, à tous les niveaux.
Rova Randria

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Editorial

  • Et l’agriculture !
    Le ministère de l’Agriculture existe-t-il encore ? Ou bien fonctionne-t-il encore ? Autrement, le ministre titulaire du portefeuille est-il encore là ? De deux ou trois choses. Un, il évite le bling-bling, les caméras et travaille discrètement et … efficacement. Deux, ou on l’ignore et il s’efface. Trois, il somnole quelque part. C’est tout juste si on connait son nom ! S’il est un département ministériel ayant une place et un rôle de tout premier plan pour ne pas le dire crucial et stratégique dans cette lutte contre la misère à laquelle le pays tout entier se trouve engagé, c’est bien le ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Tous les efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, le combat numéro un de Madagasikara, ont pour fondement initial l’agriculture. Il est loin, très loin le temps où l’agriculture fut le fleuron de l’économie nationale tout comme la compagnie Air-Mad, l’image forte et la…

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