Publié dans Economie

Programme « One district, one factory » - 30 industries en cours d’installation

Publié le mercredi, 09 juin 2021

Le Gouvernement a l’ambition de mettre en place des industries dans les 119 Districts. La moitié du chemin a déjà été accomplie l’année dernière. Durant la rencontre des membres du Gouvernement avec les députés en visioconférence, le Premier ministre Ntsay Christian a fait part de la poursuite des efforts menés dans le secteur productif.

Selon ses dires, trente industries sont actuellement en cours d’installation au niveau des districts. « Les papiers administratifs de ces entreprises sont presque terminés. Nous avons fait en sorte que chaque industrie répond aux besoins et au contexte local » souligne le chef du Gouvernement. Pour rappel, le programme ODOF permet de rehausser le pourcentage de la productivité, d’améliorer la qualité de la production, de respecter les différentes normes requises et surtout de faciliter le commerce de ces produits locaux. Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Lantosoa Rakotomalala, a également fait part que cinq entreprises demandent la transformation de la vanille en produits dérivés. « L’avantage de la transformation c’est d’éviter le gaspillage. Dans la filière vanille par exemple, il y a des écarts de triages », avance le ministre. Les dernières prévisions tablent une croissance économique de 3,2% cette année après un repli de 4,2% en 2020. Elle serait essentiellement tirée par le secteur secondaire à hauteur de 4,9%, contre -16% l’année dernière. 

Des opérateurs dans le secteur de l’industrie se réjouissent de l’initiative du Gouvernement. Toutefois, ils attendent des actions concrètes en faveur des opérateurs dans le contexte de crise sanitaire actuel. « Nous partageons les mêmes visions que le Gouvernement en termes d’industrialisation car c’est un moyen de créer de l’emploi dans le pays. Toutefois, les entreprises sont actuellement en difficulté financière. Les opérateurs ont proposé un financement direct comme dans tous les autres pays du monde. Mais le Gouvernement a proposé un prêt à taux bonifié alors que nous n’avons même pas les moyens de rembourser les dettes durant cette deuxième vague », souligne Andrianavalomanana Razafiarison, président du groupement des patronats malagasy (FIVMPAMA).

Solange Herinianina 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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