Publié dans Economie

Secteur industriel - Décentralisation des unités de transformation

Publié le dimanche, 13 juin 2021

Une industrie pour chaque District. C’est en ce sens que se poursuit le projet ODOF ou « One District One Factory », initié par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), lors de sa descente dans le District de Mananjary, Région de Vatovavy-Fitovinany, vendredi dernier, en continuité de celles réalisées dans les Régions d’Ihorombe et de Boeny.

 

Pour commencer la concrétisation de l’ODOF dans cette Région, l’accent a été mis sur la promotion de la filière « miel » dont les potentiels sont déjà reconnus dans cette partie du pays. En ce sens, une délégation du MICA conduite par Andriamampiandra Heriniaina, secrétaire général de ce ministère, a effectué une remise officielle des matériels apicoles afin d’améliorer la qualité et la quantité de la production locale en miel.

Ainsi, l’association d’apiculture FMTM ou « Fikambanana Mpiompy Tantely Mananjary » a bénéficié de matériels professionnels apicoles complets pouvant assurer une transformation du miel jusqu’à 144 litres/heure. Dans la même optique de promouvoir la décentralisation des petites industries, la PME Soava Agriculture Manakara - spécialisée en pépinière de jeunes pousses et dans la production d’huile essentielle - a reçu une unité de production pouvant améliorer la qualité et la quantité de sa production d’huile.

« Le projet a pour objectif principal de produire localement les besoins en consommation des Malagasy. Autrefois, cette vision était concrétisée mais n’avait pas pu être pérenne, notamment à cause du manque de coordination entre les secteurs privé et public. D’où le renforcement des partenariats allant dans ce sens. Ces actions de don d’unités de production figurent parmi l’appui technique du MICA dédié aux PME dans la promotion de l’industrialisation à Madagascar, la production locale des besoins de la population et l’octroi d’un emploi décent pour tous. De plus, le MICA collabore étroitement avec les autorités locales au niveau de chaque Région et District dans la localisation des PME à appuyer sur le plan technique pour le développement économique régional », explique Andriamampiandra Heriniaina.

Malgré le ralentissement économique causé par la Covid-19, le pays, à travers le secteur public et le secteur privé, s’attèle à mettre en avant les produits locaux répondant aux normes et à la qualité afin de stimuler la consommation locale. Une vision des autorités publiques qui s’accorde avec le concept « Malagasy ny antsika » du Syndicat des industries dont l’objectif est de démontrer le professionnalisme des entreprises locales et de faire adhérer les consommateurs aux produits nationaux. L’idée étant de mettre en avant les produits des petits producteurs et industriels malagasy sur les rayons des réseaux de distribution locaux grâce à ce label.

Hary Rakoto

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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