Publié dans Economie

Accord de pêche Madagascar - Union européenne L’aspect financier au centre de la discorde

Publié le dimanche, 25 juillet 2021

 Développer les activités liées à l’océan tout en la préservant. Les négociations pour le renouvellement de l’accord de pêche entre Madagascar et l’Union européenne suivent leur cours. Après une situation de stagnation de quelques mois, elles vont donc reprendre au mois de septembre prochain. « Les prochaines réunions se dérouleront les 2 et 3 septembre prochains.

Nous nous réunirons pour la troisième fois consécutive , et ce depuis le début de l’année. Cette fois, nous allons aborder le sujet le plus délicat : l’aspect financier », a annoncé le docteur Etienne Rabemanaja, directeur général de la Pêche et de l’Aquaculture au sein du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, lors d’une descente hier à Mahajanga.

En effet, cet accord auraient dû être revu depuis l’année dernière. La partie malagasy est particulièrement lésée de plusieurs millions d’euros. C’est pour y remédier que les autorités du pays ont décidé d’entamer ces discussions. Cette renégociation entre également dans la stratégie de l’Etat de revoir toutes les composantes de la filière « pêche » pour une gestion durable des ressources halieutiques, mais surtout pour de meilleures retombées économiques et sociales. « Les points de discorde résident notamment dans les zones de pêche où les opérateurs européens pourront pêcher, mais aussi les redevances de pêche. Ces sujets nous donnent particulièrement du fil à retordre. Mais nous ne pouvons pas donner de plus amples détails car nous sommes encore en pleine discussion. Cette étape est importante et nous n’allons pas la bâcler. Dans tous les cas, les textes et les protocoles en référence avec l’accord sont déjà prêts », rajoute le responsable. Les accords avec l’Union européenne ne seront pas les seuls points à être révisés. Cependant, les autorités feront en sorte de les finaliser avant la fin de l’année. A rappeler que Madagascar exporte près de 14 000 tonnes de produits halieutiques par an vers l’Union européenne.

Rova Randria

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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