Publié dans Economie

Aéroports de Madagascar - 14 aérodromes trouvent preneurs

Publié le vendredi, 06 août 2021

Faire contribuer le transport au désenclavement, à la cohésion et au développement de chaque Région de Madagascar. C'est dans cette optique que la société Aéroports de Madagascar (ADEMA) a signé les contrats de gestion et d'exploitation de 14 aérodromes secondaires, ouverts à la circulation aérienne publique avec les nouveaux gestionnaires, hier, au ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, sis à Anosy.

« Il faut savoir que ces aérodromes pour la plupart, ne disposent pas de responsables présents en permanent sur les lieux. Ce qui n'est pas du tout acceptable en matière de sécurité aéroportuaire. C'est pour cette raison que nous avons décidé de nous associer à des acteurs du secteur privé. Ces gestionnaires seront également en charge de l'amélioration des infrastructures, du développement des recettes aéronautiques et de l'extension des activités extra- aéronautiques afin que chaque aérodrome puisse se suffire à lui-même, sans avoir recours aux appuis financiers de l'ADEMA. C'est déjà le cas notamment de Vohémar où nous collaborons avec la société Floribis. Cette dernière fait de la culture de vétivers aux alentours de l'aéroport. Cette culture génère des revenus assurant le budget de fonctionnement de l'infrastructure », développe Jean Germain Andrianirina, directeur général de l'ADEMA, hier, lors de la signature des contrats.

Ces infrastructures ne disposent pas vraiment de trafic aérien, d'où tout l'intérêt de ces activités aéronautiques. A vocation sociale, ces aérodromes visent surtout à désenclaver les Régions concernées et à faciliter le trafic. Sur le plan économique, leur développement contribuera au développement du tourisme dans ces Régions, mais aussi du secteur agricole vu que les produits pourront enfin trouver des débouchés. « C'est pourquoi l'extension de ces infrastructures ne s'arrête pas à la signature de ces contrats de gestion. Ensemble, nous allons notamment chercher des partenaires techniques et financiers, mais nous engagerons également des discussions avec les compagnies aériennes présentes dans le pays pour les convaincre de desservir dans ces aérodromes », a soutenu Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie. D'autres signatures suivront après celles-ci afin de contribuer au développement du secteur aérien dans le pays.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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