Publié dans Economie

Filière vanille - 700 tonnes de produits préparés déjà exportés

Publié le dimanche, 05 décembre 2021


Un bilan plus ou moins positif pour Madagascar mais surtout pour les entreprises. D’après le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, durant son intervention devant les députés, vendredi soir, « Madagascar a déjà exporté 700 tonnes de vanille depuis le début de la campagne. En plus, le kilo s’est vendu au prix que nous avons fixé, c’est à dire 250 dollars, voire plus», se réjouit-il. Ces résultats présagent déjà du bon pour cette saison 2021. Les opérateurs espèrent ainsi en vendre encore plus jusqu’à la fermeture de la campagne. Dans tous les cas, la décision de l’Etat de fixer un prix de référence porte ses fruits. «La loi de l’offre et de la demande domine sur le marché de la vanille. Il n’y a pas de cours mondial. Dans le cadre de la crise sanitaire actuelle, il est jugé préférable de fixer le prix pour éviter qu’il ne dégringole pas comme cela a été le cas par le passé», a soutenu le président du Groupement des exportateurs de vanille de Madagascar (GEVM), Georges Geeraerts.
Si le marché international se stabilise, le marché local reste encore hors de contrôle jusqu’à maintenant. En effet, même si le prix minimum de référence à l’exportation est respecté, c’est loin d’être respecté auprès des producteurs. «Pour cette campagne, nous avons fixé à 75 000 ariary le prix minimum d’achat auprès des planteurs. Sauf qu’ils n’ont pas obtenu ce prix, bien en-deçà. Des exportateurs se permettent ainsi d’acheter la vanille verte à seulement 30 000 ariary, voire 20 000 ariary, pour ensuite les vendre à 250 dollars, c’est vraiment de la triche», déplore le ministre. Ce dernier espère que la situation s’inversera pour la prochaine campagne, des mesures devraient être adoptées dans ce sens. «Certains opérateurs réussissent à acquérir de la vanille à prix réduit. Quand les acteurs se trouvent dans un marché où ils ont l’impression que l’offre est supérieure à la demande, ils sont tentés de vendre la vanille moins chère pour écouler leurs marchandises. Des exportateurs jouent sur ce jeu. Ils proposent un tarif moins cher dans le but de maximiser le profit», explique Georges Geeraerts.  
En tout cas, les membres du GEVM assurent respecter les prix minimum de référence fixés par l’Etat. En soutenant les producteurs, ils veulent surtout pérenniser la filière vanille, sachant que Madagascar fournit aujourd’hui près de 25% des besoins internationaux en vanille.
Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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