Publié dans Economie

Tourisme - La feuille de route de la relance à peaufiner

Publié le jeudi, 13 janvier 2022

Le secteur privé aux premières loges. Le ministre du Tourisme a convié, hier, les représentants des groupements des professionnels en tourisme et hôtellerie du pays à Faravohitra pour se concerter sur les mises à jour qui doivent être apportées à la feuille de route pour la relance du secteur touristique au vu du contexte sanitaire qui perdure.

« La stimulation de l’investissement, en vue d’accroître l’attractivité de Madagascar, figure parmi les priorités dans cette feuille de route. Sans parler du renforcement de la promotion de la destination pour faire connaître les attraits touristiques du pays ou encore la transformation digitale, la mobilisation des ressources, le renforcement des capacités et le développement du secteur du tourisme par une approche gouvernementale intégrée », explique Joël Randriamandranto, ministre du Tourisme. De leurs côtés, les opérateurs affirment être déjà préparés activement à la reprise.

Parallèlement, les actions de programmation et de formation à l’instar de celle sur la dessaisonalisation du tourisme dans la Grande île sont menées. Ainsi, la promotion du tourisme à Madagascar ne se fera plus d’avril en décembre mais s’étendra sur toute l’année. Un repositionnement qui impose également une nouvelle stratégie marketing pour mieux cibler les différents segments du marché. Par ailleurs, en cas d’évolution positive et durable de la situation du fait de la maîtrise de la pandémie comme la généralisation de la vaccination, maîtrise du phénomène de variant, mise en place des conditions nécessaires à la reprise du tourisme ou encore la mise en conformité avec les normes de sécurité sanitaire, le taux de fréquentation devrait retrouver sa performance d’avant la crise d’ici quelques temps. « Et cela malgré le fait que depuis la réouverture de la frontière jusqu’à la fin de l’année dernière, soit quelques mois seulement, une infime partie des 8 000 arrivés était à vocation touristique », rajoute le ministre. En tout cas, les dernières prévisions de l’IATA et de Tourism Economics laissent en effet espérer un retour à la normale d’ici deux ans. En 2021, le nombre de passagers dans le monde devrait revenir à 52% des niveaux pré-Covid-19 (2019). En 2022, le nombre de passagers devrait revenir à 88% des niveaux pré-Covid-19. En 2023, le nombre de passagers dans le monde devrait dépasser les niveaux pré-Covid-19 (105%). Et d’ici 2030, le nombre de passagers devrait atteindre 5,6 milliards. Mais malgré la crise sanitaire et ses impacts, la politique de l’Etat malagasy en matière de transport aérien se caractérise avant tout par l’amélioration de l’offre hôtelière, l’ouverture du ciel (Open Sky) et le renforcement de la connectivité aérienne. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les actions de recherche de partenariat avec le secteur privé pour la construction d’établissements haut de gamme.

 Hary Rakoto

Fil infos

  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

A bout portant

AutoDiff