Publié dans Economie

Retour du délestage - La période d’étiage prétextée par la JIRAMA

Publié le jeudi, 05 mai 2022
Retour du délestage - La période d’étiage prétextée par la JIRAMA Crédit photo taratra


Andoharanofotsy et ses alentours, Ambohimangakely et ses environs, Analamahitsy et ses environs, Analakely et ses alentours ou encore Itaosy et tout l’Atsimondrano. Aucun quartier n’est épargné par les « coupures d’électricité programmées ». En plus des tracas déjà causés par les incidents d’Andekaleka en début d’année, les périodes d’étiage sont toujours délicates pour la JIRAMA. Car elles riment souvent avec le délestage qui est, pour un bon nombre d’abonnés de la JIRAMA, synonyme de moment difficile à surmonter. Bon nombre d’usagers se plaignent des coupures intempestives ou de baisse de tension, depuis le début de cette semaine et ce, dans de nombreux quartiers. Les responsables auprès de la compagnie nationale admettent que la compagnie travaille déjà là-dessus. « Depuis la défaillance d’Andekaleka, et le temps que cette centrale principale ne retrouve sa vitesse de croisière, ce sont les centrales de Sahanivotry et de Farahantsana qui ont pu combler les lacunes en production d’électricité pour assurer la couverture du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Cependant, en ce moment avec les périodes d’étiage, le niveau des cours d’eau alimentant ces deux dernières centrales a considérablement baissé. Ce qui a causé la baisse de production avec un écart négatif de 13MW par rapport au besoin initial des consommateurs dans le RIA », explique la JIRAMA sur sa page Facebook officielle. Pour rassurer, le Dg de la JIRAMA explique que trois groupes seront en fonctionnement dans cette grande centrale d’Andekaleka d'ici mi-mai. Une fois les trois groupes mis en marche, les techniciens installeront le groupe G4. « 70% des travaux d’installation de ce nouveau groupe ont déjà été effectués. Une fois ce groupe mis en fonction, Andekaleka produira 120MW d’énergie renouvelable », explique Rivo Radanielina, Dg de la JIRAMA. D’après le directeur général adjoint chargé de l’électricité, les travaux de réhabilitation à Andekaleka seront terminés vers la fin du mois de juillet et ses quatre groupes fonctionneront à plein régime. Il faut savoir que cette centrale hydroélectrique d'Andekaleka assure 40 % de l'électricité alimentant le RIA. Et dès qu'il y a un quelconque incident, même en ayant touché une seule machine, cela laisse un gap dans la production de courant et induit à des coupures généralisées. Et comme cette centrale assure quasiment la moitié de la consommation d'électricité d'Antananarivo, l'approvisionnement dans la Capitale et ses environs restera ainsi pénalisé jusqu'à ce que la centrale d'Andekaleka soit totalement rétablie. En somme, le délestage tournant est de retour, les consommateurs devront encore faire preuve de patience et attendre quelques semaines pour que cela s’atténue et encore un peu plus de patience pour que cela s’arrête vers le mois de juillet. En attendant, cela fait quelques semaines que la coupure est devenue de plus en plus sévère. Dans certains quartiers, la coupure dure des heures, voire, des jours. Dans d’autres, les ampoules s’éteignent et s’allument, comme si quelqu’un joue avec l’interrupteur. Ailleurs, une chute de la tension électrique est constatée. Les abonnés de la JIRAMA ont ras-le-bol. Les plaintes se succèdent d’un quartier à un autre et d’un jour à un autre.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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