Publié dans Economie

Facilité élargie de crédit - Madagascar considéré comme un bon élève, selon le FMI 

Publié le lundi, 13 mars 2023

Bon point pour la Grande île. Le représentant résidant du Fonds monétaire international (FMI), Mokhtar Benlamine, n'a pas tari d'éloges à propos de Madagascar, hier à Ambatonakanga, à l'occasion de l'annonce de l'approbation du décaissement d'un montant de 32,6 millions de dollars américains par le Conseil d'administration du FMI, dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC). Il s'agit d'un décaissement résultant des consultations et une revue effectuées par l'institution de Bretton Woods durant l'année dernière et portant  le total des décaissements de Madagascar au titre de l'accord à environ 195,5 millions de dollars. Ainsi, le FMI a salué les progrès de Madagascar dans la mise en œuvre des réformes et l'encourage également dans la poursuite de l'engagement en faveur des politiques qui favorisent une croissance durable et inclusive et renforcent la résilience des chocs. En effet, la performance de Madagascar dans le cadre du programme appuyé par le FMI a été globalement satisfaisante, malgré les retards dans les réformes structurelles et un environnement extérieur difficile. 

De plus, le représentant de mettre un point d'honneur sur la question de transparence sur la gouvernance malagasy, notamment les efforts effectués dans la diffusion des « tableaux mensuels des dépenses » ou encore les contrats de partenariat public-privé qui sont à présent accessibles au grand public. Sans parler du respect des exigences du FMI en matière de gestion de crédit.

Priorité au social

En effet, si le quota du pays est limité à 800 millions USD par an, à ce jour, il n'est pas encore dépassé. Ce qui constitue des bons points aux regards du FMI. Cependant, malgré ces efforts constatés, le FMI préconise tout de même de mettre l'accent sur l'amélioration des investissements au sein des ministères sociaux. En effet, le FMI souligne la nécessité de mobiliser les recettes intérieures pour financer des dépenses sociales. Les administrateurs du FMI encouragent de ce fait, la poursuite des efforts de modernisation de la gestion des finances publiques et l'amélioration de l'exécution et de la transparence du budget. Ils soulignent l'importance de nouvelles mesures pour améliorer le cadre juridique des marchés publics, notamment en exigeant l'identification des bénéficiaires effectifs ultimes. D'un autre côté, afin de renforcer les contrôles a posteriori des finances publiques, la Cour des comptes bénéficie d'un accès complet en tant que contrôleur aux systèmes d'information du ministère des Finances. Parallèlement, la Banque centrale continue d'améliorer son cadre de politique monétaire et devrait se tenir prête à relever encore les taux d'intérêt pour contenir les pressions inflationnistes. Ainsi, l'amélioration de l'exécution du budget est essentielle pour accroître l'efficacité de la politique budgétaire et atteindre les objectifs du programme. Dans le contexte actuel de hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant, il est particulièrement important d'augmenter l'exécution des dépenses sociales et de mettre en place des filets de sécurité plus solides pour protéger les plus vulnérables. 

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Engagement solennel !
    A l’occasion d’une rencontre initiée par le locataire du Palais d’Iavoloha ayant une allure de concertation nationale, le maître des céans, le Chef de l’Etat Andry Nirina Rajoelina promet. Devant Dieu et les hommes, le ciel et la terre, en face des personnalités diverses, Andry Nirina Rajoelina, s’engage solennellement à en finir définitivement les affres des délestages et des coupures d’eau dans un délai formel de un an à compter du jour du 8 octobre 2025, date de proclamation de l’engagement. Pour un engagement, c’en est un solennel ! On ne peut pas être plus clair et sans ambages. Une promesse d’homme, d’un homme d’Etat ! Rajoelina met en jeu son mandat en cas de manquement de sa part.

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