Publié dans Economie

Enquête sur la conjoncture économique (ECE) - Les entreprises formelles gangrènent la reprise

Publié le mardi, 02 avril 2024
Enquête sur la conjoncture économique (ECE) - Les entreprises formelles gangrènent la reprise Crédit photo : fournie

Dans un revirement de situation significatif, les activités des entreprises formelles semblent avoir repris leur élan au cours du dernier trimestre de l'année 2023, selon les résultats de l'Enquête sur la conjoncture économique (ECE) menée par la Banky foiben’i Madagasikara (BFM). Une lueur d'optimisme perce à travers les réponses des entreprises interrogées, même si elles pointent toujours du doigt l'incertitude persistante de la conjoncture économique et les problèmes récurrents de délestage comme étant leurs principales contraintes au développement. Les données recueillies révèlent une augmentation notable dans divers aspects clés des opérations commerciales. Les ventes, les commandes reçues, les investissements et même les embauches ont tous enregistré une progression, marquant ainsi une reprise bienvenue après les difficultés rencontrées précédemment. Cette croissance, largement attribuée à un rattrapage du retard du troisième trimestre et à la saisonnalité économique, offre un souffle d'optimisme au paysage économique malgache. Cependant, cette reprise n'est pas uniforme dans tous les secteurs. Les chiffres révèlent des tendances divergentes, avec une baisse notable dans les unités agricoles et les industries, tandis que les entreprises de service connaissent une hausse marquée.
Préoccupation persistante
Cette tendance à la hausse est particulièrement visible chez les grands établissements et les entreprises de taille moyenne, qui semblent tirer parti des conditions économiques en amélioration. Malgré cette amélioration, certaines préoccupations persistent. Les coûts de production ont augmenté, tandis que la majoration des prix de vente est restée modérée, ce qui a abouti à une augmentation des bénéfices, bien que modeste. Cependant, les entreprises restent prudentes face à ces défis, tout en exprimant leur optimisme quant à une poursuite de la croissance au cours du premier trimestre de 2024. Selon les analystes, cette progression est surtout attendue des grandes entreprises, qui devraient continuer à dynamiser l'économie malgache. Tous les indicateurs, de l'embauche aux coûts de production en passant par les rémunérations des salariés et les bénéfices, devraient continuer leur tendance à la hausse, offrant ainsi une perspective encourageante pour l'avenir économique de Madagascar. En somme, bien que des défis subsistent, les récentes données de l'ECE suggèrent un renouveau économique pour Madagascar. Les entreprises formelles affichent une résilience remarquable, s'adaptant aux conditions changeantes et anticipant une croissance continue dans les mois à venir. Cette dynamique positive offre un espoir tangible pour une reprise économique durable et inclusive à travers tout le pays.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Quid du MICC ?
    Edgard Razafindravahy quitte le Gouvernement. En termes crus, sans fioritures, il a laissé au quai le MICC ! Razafindravahy est nommé 10 eme secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI) dont le siège se trouve à l’île Maurice. Il succède à ce poste prestigieux le Pr Valayoudom Marimoutou qui arrive au terme de son mandat. Un mandat de quatre ans non renouvelable. Promotion et coup dur. Une belle promotion ! Le secrétariat général de la COI assure la coordination des actions entrant dans le cadre de l’épanouissement de la région Indiano-océanie qui couvre les territoires des îles sœurs de l’océan Indien dont l’île Maurice, l’archipel des Seychelles, les Comores, la Réunion (la France) et Madagasikara. De ce fait, le secrétaire général gère un espace géographique beaucoup plus vaste par rapport au territoire d’un Etat comme Madagasikara et une étendue de responsabilités plus élargie avec des enjeux et défis…

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