Publié dans Economie

Développement numérique et rural - Madagascar et Huawei renforcent leur partenariat

Publié le dimanche, 08 septembre 2024



Dans le cadre de la mise en œuvre des trois piliers de la Politique générale de l’Etat (PGE), le Président Andry Rajoelina réaffirme son engagement à ne laisser aucune Commune ou District en marge du développement. C’est dans cette optique qu’il a visité le siège de Huawei, marquant une nouvelle étape dans la coopération entre Madagascar et la multinationale chinoise. Deux projets d’envergure ont été scellés à travers la signature de deux Mémorandums d’entente (MoU) entre le Gouvernement malgache et Huawei.
Le premier projet, baptisé "Digital Rural+", vise à favoriser l’accès à l’électricité et à l’Internet dans les zones rurales, en promouvant l’usage des technologies numériques et de l’innovation dans ces Régions. Ce projet ambitionne de réduire la fracture numérique entre les zones urbaines et rurales en garantissant l’accès à des infrastructures numériques essentielles.
Le second projet concerne l’amélioration du système éducatif à travers la digitalisation de l’enseignement. Grâce à la connectivité Internet et à l’accès aux technologies numériques, les écoles et les universités bénéficieront d’un enseignement de qualité, équitable et accessible pour tous. Cela inclut notamment l’apprentissage à distance et l’utilisation de tableaux interactifs pour offrir un accès élargi aux ressources pédagogiques et bibliographiques. Ce projet permettra aux étudiants malgaches de tout le pays de bénéficier d’une éducation modernisée, répondant aux exigences de l’ère numérique.
Ces deux projets  visent à étendre les infrastructures numériques dans tout le pays, y compris dans les zones rurales, afin de permettre à un plus grand nombre de citoyens de bénéficier des avantages de l’Internet et des technologies de pointe. Le Président Rajoelina a souligné que la digitalisation est désormais indissociable du développement, ouvrant des perspectives prometteuses pour la jeunesse malgache.
L’usage des technologies numériques dès l’école contribuera à préparer les jeunes à des carrières dans des secteurs en pleine expansion. Ces projets ne se limitent pas aux bénéfices éducatifs et sociaux ; ils auront également un impact économique tangible. En effet, il est prévu que le Produit intérieur brut (PIB) du pays augmente de 4,2 % grâce à l’accroissement du taux de pénétration d’Internet et des technologies numériques.
Outre l’éducation, les nouvelles technologies pourront être appliquées à divers secteurs économiques, notamment l’agriculture et l’élevage, contribuant ainsi à la croissance et à la modernisation du pays.
Avant la signature des deux Mémorandums, le Président Andry Rajoelina et sa délégation ont visité le musée des technologies de pointe au siège de Huawei. Cette visite a permis d’apprécier l'impact des technologies numériques sur le développement des nations. Le Président a également échangé directement avec les employés de Huawei à Madagascar, à travers une visioconférence.
Lalaina A.

Fil infos

  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Fenohasina auditionnée à l'hôpital
  • Energie renouvelable et commerce - Madagascar et l’Indonésie renforcent leur coopération parlementaire
  • Pédopornographie, zoophilie,… - Mentalité dépravée de certains Malagasy
  • Visite présidentielle dans la Région d’Ambatosoa - Inaugurations à la chaîne en fin de semaine
  • Ambohimalaza, Ikongo,… - Le deuil des familles détourné à des fins politiques
  • Drame d’Ambohimalaza - Silence accablant du ministère de la Santé publique !
  • Transports urbains - 100 nouveaux bus Foton débarqués à Toamasina  
  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
Pub droite 1

Editorial

  • Consultation boudée
    La société civile, et les formations politiques, partenaires sociaux boudent l’appel pour consultation de la CENI. Dans la perspective d’une échéance électorale, il est d’usage pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de convier les partenaires sociaux à une consultation en vue d’échafauder ensemble ou d’améliorer les textes de la loi électorale. Un geste louable et encourageant de cette institution citoyenne d’impliquer les entités de la société civile et formations politiques dans la révision ou le recadrage des textes en vigueur. En effet, il faudra voir ensemble le pourtour des textes en jeu. S’il y a des améliorations à apporter, c’est le moment de le faire. Evidemment, l’objectif étant d’anticiper les solutions à d’éventuels litiges ou différends au moment ou après le scrutin. La CENI voulait prendre en amont les mesures nécessaires pour prévenir les problèmes. A Madagasikara, valable dans presque tous les pays d’Afrique, les élections restent toujours une…

A bout portant

AutoDiff