Étaient également présents des membres du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), ainsi que de la Fédération des entreprises malgaches (FIVMPAMA). Lors de cette rencontre, les nouvelles mesures fiscales apportées par la Loi de finances initiale (LFI) 2025 ont été au centre des discussions. Parmi celles-ci, la réintroduction de la limitation des taux d'intérêt qui a particulièrement retenu l’attention des participants. Ces mesures visent à stabiliser le cadre économique et soutenir les entreprises, notamment dans un contexte de reprise économique post-pandémique.
Préoccupation
« Nous accueillons favorablement ces réformes, car elles répondent à certaines de nos préoccupations, notamment concernant la gestion des taux d’intérêt », a déclaré le directeur d’une institution bancaire. Toutefois, il souligne l'importance de maintenir un dialogue ouvert pour ajuster les dispositifs en fonction de la réalité du terrain. Outre les réformes fiscales en vigueur, les discussions ont également porté sur l’importance de la concertation entre le ministère de l’Economie et des Finances et les acteurs économiques dans la préparation des futures lois financières, notamment la LFI 2026. Les responsables au sein du ministère de l’Economie et des Finances ont d’ailleurs insisté sur le rôle primordial du DPP dans cette démarche, soulignant que
le dialogue précoce entre les parties concernées permet d’intégrer au mieux les attentes du secteur privé dans les projets de loi. Ainsi, la préparation de la LFI 2026 est déjà en cours, et ces consultations régulières permettent d’anticiper les réformes nécessaires pour répondre aux défis économiques à venir. « Ce processus de dialogue est crucial pour la stabilité économique de Madagascar. Il nous permet d’adapter les réformes aux besoins réels du secteur privé tout en tenant compte des impératifs du Gouvernement », a conclu un consultant en fiscalité et observateur des relations public-privé.
Hary Rakoto