Publié dans Economie

Développement des TIC - Madagascar progresse mais reste loin des leaders

Publié le mercredi, 10 septembre 2025
Des efforts constatés dans la mise en place de réseaux plus performants Des efforts constatés dans la mise en place de réseaux plus performants Crédit photo : archives

Cette année, Madagascar a enregistré un score de 32,8 à l’indice de développement des TIC (IDI) de l’Union internationale des Télécommunications. Ce chiffre représente une progression d’environ 10% par rapport à l’année précédente, traduisant un léger avancement dans l’accès aux technologies de l’information et de la communication sur le territoire. La Grande île, encore marquée par un déficit d’infrastructures numériques et par des zones rurales difficilement connectées, commence néanmoins à montrer des signes encourageants d’évolution. Des efforts sont constatés dans la mise en place de réseaux plus performants, dans l’ouverture du marché aux opérateurs et dans l’intérêt croissant pour la formation aux métiers du digital. Ces résultats, bien qu’encore éloignés des standards internationaux, permettent de mesurer un mouvement vers une meilleure intégration numérique. L’enjeu, désormais, consiste à maintenir cette progression tout en réduisant les disparités entre zones urbaines et rurales, afin d’élargir l’accès aux services numériques essentiels pour la population.

 

Peut mieux faire

 

En comparaison, d’autres pays du continent affichent des scores nettement plus élevés. Le Maroc occupe la première place africaine avec un indice de 88,2, devant la Libye (87,8), l’île Maurice (86,3) et l’Algérie. Ces performances reposent sur des politiques volontaristes d’investissement dans les infrastructures, la recherche et la formation, ainsi que sur l’organisation de grands événements internationaux consacrés aux technologies. Le Maroc, par exemple, s’appuie sur la tenue régulière de GITEX Africa à Marrakech, devenu un rendez-vous incontournable pour les entreprises et investisseurs du numérique. La comparaison met en lumière le chemin qui reste à parcourir pour Madagascar, mais elle montre aussi que des pays africains ont réussi à bâtir des stratégies solides et durables pour transformer leur paysage digital. Pour la Grande île, le défi réside dans la mise en place de politiques adaptées qui permettraient, à terme, de combler progressivement l’écart et de tirer profit des opportunités offertes par l’économie numérique.

 

 

 

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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