Publié dans Economie

Etudes supérieures - Intérêt grandissant des grandes écoles françaises pour Madagascar

Publié le jeudi, 20 décembre 2018

Les jeunes bacheliers ainsi que les étudiants se ruent vers l’étranger pour continuer leurs études, plus particulièrement vers la France. Selon les dernières données collectées par Campus France, le promoteur de l’enseignement supérieur français à l’étranger, la mobilité des étudiants malagasy vers les établissements français a connu une hausse considérable cette année. Face à cette situation, les grandes écoles françaises, à l’exemple de l’IDRAC Business School, commencent à s’intéresser de près à Madagascar, et notamment aux étudiants malagasy. Effectivement, à partir du mois de janvier 2019, l’IDRAC ouvrira son programme de « Prépa Business School » par le biais de l’Ecole supérieure de commerce et de management (ESCM). La première Business School dans la Grande île.  «  Ce programme consiste à offrir aux jeunes malagasy l’opportunité de bénéficier d’une formation conforme au système français mais dans un endroit social familier. Pour qu’ils puissent s’en imprégner et s’y préparer.  Dans ce système, les étudiants suivront tout d’abord deux années de tronc commun à Madagascar, avant de partir pour la  France pour une année de spécialisation », précise Jonathan Ranjatoelina, directeur de l’ESCM. 

 

A noter que Madagascar est désormais le 4ème campus africain, dans le réseau de l’IDRAC après le Sénégal, le Cameroun et le Maroc.  

Facilitation

Entre la lourdeur des démarches administratives et le choix du cursus adapté, sans oublier les frais de scolarité des universités françaises, les étudiants souhaitant s’envoler vers la France doivent encore se  soumettre à de nombreuses contraintes. Ainsi, la mise en place de ce programme à Madagascar a surtout pour objectif de faciliter l’insertion des étudiants malagasy au sein des écoles supérieures françaises. La troisième année de licence se fait en effet en France, et ce sans dossier, sans concours et sans entretien, mais juste par simple avis du conseil de classe. « Les bacheliers sont de plus en plus jeunes dans notre pays. A l’âge de 16 ou 17 ans, ils ne sont pas du tout prêts à quitter le nid. Notre programme se pose ainsi comme solution pour éviter les pertes de temps et d’argent pour les indécis. Ils auront alors deux années de réflexion pour faire leur choix. Et après cela, ils pourront choisir sur plus de dix filières de spécialisation et intégrer une de nos écoles partenaires», développe Avotra Sam-Y, responsable pédagogique de l’école. Pour précision, pour obtenir leur diplôme de licence, les étudiants auront le choix sur plus d’une dizaine d’écoles supérieures françaises réparties dans les quatre coins du pays.   

Rova R. 

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Editorial

  • Vigilance requise
    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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