Publié dans Economie

Forêt de Vohibola - L’association « Razan’ny Vohibola » gestionnaire officiel

Publié le lundi, 29 avril 2019

Pour une période d’essai. Une délégation du ministère de l’Environnement et du Développement durable, composée du ministre lui-même ainsi que de son secrétaire général,  des directeurs de l’environnement et des forêts ainsi que du développement durable, a effectué une descente sur terrain dans le fokontany d’Andranokoditra, samedi dernier. L’idée principale étant de rencontrer l’association « Razan’ny Vohibola » ainsi que le « fokonolona » des quatre fokontany autour de la forêt de Vohibola. Au cours des différents échanges, Alexandre Georget, ministre de l’Environnement et de Développement durable, a ainsi décidé de désigner ladite association comme gestionnaire officiel des lieux. « Auparavant, l’association « Razan’ny Vohibola » a déjà géré ce site. Toutefois, les membres n’ont pas respecté le cahier de charges se référant à la protection des forêts. Cependant, après des grandes discussions et débats, nous avons décidé de leur confier à nouveau la gestion de Vohibola pour un contrat d’essai d’une année. Le mois de mars de l’année prochaine, nous ferons donc une évaluation pour voir si tout a été fait dans les normes », a soutenu le ministre lors de sa descente.


Appui technique

Pour rappel, l’association « Razan’ny Vohibola » est une association de villageois volontaires souhaitant protéger leurs forêts. Mais l’ancien directeur régional de l’environnement et du développement durable d’Atsinanana s’est tout le temps opposé à eux pour qu’ils puissent vraiment prendre en main la préservation de Vohibola. Aujourd’hui, les membres de l’association ont donc accepté leurs erreurs et ont promis au ministre de veiller au mieux sur la forêt de Vohibola. « En plus, ils ne seront pas seuls. Nos portes leur seront toujours ouvertes. Et nous continueront également de les appuyer techniquement pour qu’ils puissent être plus efficaces. Des techniciens et des agents forestiers viendront aussi les seconder dans leur travail », a ajouté le ministre.

Respect des lois

Ainsi, tout sera fait pour que l’industrie forestière ne bénéficie plus qu’à une minorité. Lors de leur descente, le ministre et sa délégation ont par exemple croisé un bac rempli de bois coupé. « Et après avoir vérifié les papiers, il s’est avéré que ces derniers présentaient des anomalies. En effet, ils étaient signés à la date du 27 avril 2019 par le chef du cantonnement de Toamasina. Pourtant, à cette même date, le signataire était au bord du même bateau que le ministre », explique notre source. Il a donc été sévèrement réprimandé par le ministre pour que tout le monde prenne conscience que les actions de ce genre ne seront plus acceptées. Chacun doit respecter les lois en vigueur. 
Rova Randria

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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