Publié dans Economie

Président Andry Rajoelina - « Il faut se former pour mieux gérer »

Publié le vendredi, 07 juin 2019

Une nécessité. La création d’une entreprise ne repose pas seulement sur le financement. Effectivement, la méthode de gestion compte pour beaucoup dans le développement de l’entreprise. Par conséquent, pour bien gérer son entreprise, il faut bien se former. « Aucun entrepreneur ne peut vivre dans le monde concurentiel que nous connaissons aujourd’hui, sans une bonne formation aux bonnes règles de gestion. Faciliter l’accès aux crédits ne suffit pas. C’est pourquoi, j’ai toujours encouragé les différentes initiatives d’accompagnement des futurs entrepreneurs.

Et aujourd’hui, c’est NextA qui vient compléter notre programme national « Fihariana » en octroyant aux entrepreneurs tout l’appui nécessaire à leur épanouissement. Quand bien même de jeunes sont à la recherche d’accompagnements et de financements mais n’en trouvent pas. Désormais, nous serons là pour eux pour les soutenir dans leur projet » a soutenu le Président de la République, Andry Rajoelina, lors de l’inauguration du futur espace dédié à l’entrepreneuriat de NextA, hier, à Andraharo.

Effectivement, conscient des difficultés auxquelles les jeunes doivent faire face dans la création de leur entreprise, le Président de la République a de ce fait, lancé un appel à tous les membres du secteur privé pour venir lui prêter main forte. Ainsi, l’Etat facilitera l’accès aux crédits à travers « Fihariana », le programme national dédié à l’appui de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, tandis que les autres contributeurs accompagneront les jeunes dans d’autres domaines à l’exemple des formations ou encore du réseautage. « Nous devons nous appuyer mutuellement pour accompagner nos jeunes pour que notre économie se développe en même temps que notre tissu entrepreneurial », maintient-il.

D’ailleurs, le Président de la République a également profité de l’occasion pour encourager les jeunes à poursuivre jusqu’au bout leur objectif. « Au cours de votre parcours, vous pourriez échouer mais n’abondonnez jamais. Relevez-vous et continuez, à force de perséverance et de patience, vous réussirez. Et l’Etat se placera en tant que facilitateur pour vous rendre la tâche plus facile », affirme le Président de la République avec conviction. Pour cela, il rencontrera bientôt de jeunes porteurs de projets dans le domaine de la robotique pour voir en quoi il pourra apporter sa part.

 Recueillis par R.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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