Publié dans Economie

93 Corporation - Du riz noir cultivé dans l’île

Publié le mardi, 23 juillet 2019

Une nouvelle couleur dans les assiettes. 93 Corporation propose du riz mais cette fois-ci, sa couleur n’est plus blanche mais noire. L’équipe est allée chercher les semences à l’autre bout du monde avant de les développer à Madagascar. « Nous avons deux variétés de riz, à savoir la variété ronde à gros grain court et une autre au grain plus long et plus fin qui est le riz noir de Camargue. Il faut tout de même noter que ce riz vient de Chine. Nous avons même organisé un voyage juste pour chercher les semences dans un petit village au cœur des montagnes du Vietnam.

Le riz de Camargue est aussi d’origine chinoise mais a été cultivé par la suite en France avant d’être sélectionné pour améliorer son rendement. Effectivement, durant de nombreuses semaines, des recherches sur terrain ont été menées pour trouver des semences dans le sud de la France, dans la Camargue sauvage », raconte James Michael Stuart, représentant de 93 Corporation.

Malgré son origine, le riz noir s’adapte bien au climat de Madagascar puisqu’il peut être cultivé partout comme le riz normal. En effet, c’est de la même espèce mais d’une variété différente. Toutefois, son rendement reste faible. « Le riz noir ne supporte pas les inondations du fait de sa petite taille. Son rendement reste très faible, entre 0,5 et 0,7 tonne par hectare. Sa maturation non homogène complique grandement les récoltes. De ce fait, les épis doivent être récoltés un par un et à plusieurs reprises. En plus, la petite taille de la paille ne donne pas de foin, contrairement au riz malagasy », poursuit-il. En ce moment, 93 Corporation tente de concevoir du riz hybride qui est un croisement entre le riz Nérone et le riz malagasy. « Nous disposons de 5 ans minimum, ou peut-être dix. Pour le moment, cette hybridation garde la couleur noire, le goût et l’odeur mais perd par contre la petite taille, soit 60 à 70 cm de haut », constate-t-il.  Ce projet est le fruit d’un partenariat avec la Ferme des mille fleurs.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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