Publié dans Economie

Loi de Finances - Une croissance économique de 6% prévue en 2020

Publié le jeudi, 08 août 2019

Une réforme en vue.  Le ministère de l’Economie  et des Finances (MEF) concocte déjà actuellement la loi de Finances pour l’année prochaine. L’institution a alors organisé une conférence budgétaire pour la Région d’Analamanga, hier, à Anosy. Si le taux de croissance économique est prévu à 5,2% cette année, une perspective plus positive s’annonce pour 2020. Le numéro un du département, Richard Randriamandrato prévoit une croissance économique à 6% pour l’année prochaine.  « Les réformes sont au rendez –vous dans cette loi de Finances. Le Gouvernement ambitionne un taux de croissance économique de 6%. Nous allons atteindre cet objectif en améliorant plusieurs domaines notamment dans l’augmentation de l’assiette fiscale. Le Gouvernement fera aussi en sorte que toutes les redevances et ristournes entrent dans la caisse de l’Etat. Dans cette loi de Finances 2020, l’Etat accorde une attention particulière au secteur privé. A noter que le ministère a déjà appliqué des réformes cette année comme le raccourcissement de la durée de passation des marchés publics, le zéro tolérance en matière de corruption et bien d’autres encore», annonce le ministre.


Décentralisation  émergente
Toutes les idées sont les bienvenues. La décentralisation émergente s’appuie sur la responsabilité accrue de chacun. C’est pourquoi, le ministère consulte toutes les parties prenantes dans l’élaboration de la loi de Finances 2020. « L’administration publique entre dans une nouvelle ère. Nous ajustons maintenant la production administrative en fonction des besoins des citoyens et de la société. Auparavant, l’Exécutif centralise toutes les décisions. Désormais, nous procédons à une consultation de toutes les parties prenantes car le budget de l’Etat est l’affaire de tous. Ainsi, cette conférence réunit les maires, les députés, les sénateurs, les membres de la société civile ainsi que le secteur privé. C’est également la raison pour laquelle cette conférence fera le tour des Régions. Chaque coin de l’île possède sa spécificité. Aujourd’hui, nous nous focalisons uniquement sur le cas de l’Analamanga », poursuit le ministre. Le Gouvernement améliore ainsi l’efficacité de l’Etat en adaptant mieux l’offre de services publics aux besoins des usagers. Les unités administratives décentralisées sont alors dotées de ressources de gestion et de pouvoir décisionnel nécessaire. A titre d’information, cette loi de Finances 2020 devra être élaborée au mois d’octobre de cette année.
 Solange Heriniaina

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Editorial

  • Ultra-sensibles
    Le riz et la vanille, deux grandes stars, en bien et en mal, de la Grande île. Deux grands produits hautement et éminemment politiques notamment en cette période chaude pré-électorale. Et les candidats potentiels, encore non-déclarés, s’affrontent autour de ces sujets ultra-sensibles.Le riz, produit de consommation alimentaire par excellence des Malagasy, qu’ils soient du sud ou du nord, de l’est ou de l’ouest. Tout malagasy, du commun des mortels, prend le riz pour repas quotidien trois fois par jour. Etant donné l’insuffisance chronique de la production rizicole qui colle à la peau du pays, le pain le supplante peu à peu. Mais le riz reste le plat quotidien préféré des Malagasy qui se respectent. Il est très difficile au Malagasy lambda de s’en débarrasser. Par la force des choses, ce produit de « luxe », un sujet aux enjeux ultra-sensibles, devient un instrument dangereux que des politiciens n’hésitent point à…

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