Publié dans Economie

Agriculture - Filatex lance le projet « Roso »

Publié le jeudi, 08 août 2019

Le groupe Filatex est connu dans ses actions sociétales dans le domaine de l’éducation et de l’aménagement urbain telles que la réhabilitation des écoles publiques, la dotation en fournitures scolaires des enfants issus des familles vulnérables, l’embellissement et éclaircissement de certains quartiers des grandes villes. Mais depuis peu, Filatex embrasse également l’agriculture à travers le projet « Roso » dans la localité d’Ambohijanaka. Entretien avec Tanteraka Andrianiaina Rakotoarisoa, responsable RSE du groupe Filatex.
Q : Pourquoi ce revirement vers le monde paysan ?
T.A. : « Effectivement, Filatex est plutôt connu dans son intervention dans l’éducation et de l’aménagement urbain mais en tant qu’entreprise citoyenne, nos actions sont  en réalité transversales et ne se limitent pas à ces domaines. Filatex est persuadé que le développement continu de Madagascar passe par la promotion de l’agriculture durable, la sécurité alimentaire et l’amélioration de la nutrition ».


Q : Le programme « Roso » c’est quoi ?
T.A. « C’est un programme né après une enquête que le groupe Filatex avait menée au mois de novembre 2018 dans la Commune d’Ambohijanaka. Elle consiste à déterminer les besoins et les problèmes des agriculteurs dans cette localité. Le programme consiste au transfert de bonnes pratiques agricoles en vue d’assurer un meilleur rendement pour les paysans si on ne cite que le SRI, la mise en place de paysans semenciers, les cultures maraichères favorisées et des autres cultures ainsi que  l’appui aux activités d’élevage bovin, de vaches laitières, de volailles et à la pisciculture. Outre la formation agricole à proprement parler, les paysans seront initiés à la gestion de l’eau et de la fertilité du sol ainsi qu’à la gestion du budget familial. On leur facilitera également l’accès aux intrants ».
Q : Vos  attentes en lançant ce programme ?
T.A. « On souhaiterait que la qualité de vie des paysans soit améliorée et  une nette augmentation de leur production. Ainsi, la récolte puisse subvenir à leurs besoins et qu’ils puissent vendre le surplus. C’est l’unique moyen d’atteindre les objectifs fixés à savoir améliorer de façon durable la sécurité alimentaire et les revenus des familles agricultrices ».
Q : Pourquoi avez-vous choisi cette action ?
T.A « Quand Filatex apporte son soutien, l’une de ses politiques est de ne pas mettre les bénéficiaires en état de dépendance. Voilà pourquoi, nous avons mis en œuvre ce programme afin que plus tard, les paysans puissent bien produire et assurer la relève sans dépendre de nous. En outre, la promotion de l’agriculture durable et responsable entre dans l’ODD N°2 qui est  l’un de nos domaines de prédilection ».  
Q : Est-ce que ce type d’action sera réalisé dans d’autres localités ?
T.A. « Pour l’instant, nous allons commencer avec la Commune d’Ambohijanaka mais plus tard, on va sûrement l’étendre dans d’autres localités ».
Propos recueillis par  La rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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