Publié dans Economie

Problème de distribution d’eau dans la Capitale - Besoin de 60 millions d’euros pour tout résoudre

Publié le vendredi, 09 août 2019

La société « Jiro sy Rano Malagasy » (JIRAMA) rencontre des difficultés dans l’approvisionnement en eau. Cinq zones de la Capitale, à savoir la partie Nord-ouest, le Nord, l’Est, le Sud-est et le Sud, y compris la haute-ville souffrent d’une coupure quotidienne. Un incident relatif à ce problème a d’ailleurs causé une manifestation à Antsahameva Ankatso, hier. L’eau n’est distribuée qu’une heure par jour, entre 4 et 5 heures du matin. Et ce, depuis un mois. Du côté du fournisseur d’eau et d’électricité, les problèmes s’avèrent beaucoup plus profonds. La JIRAMA fonctionne avec des matériels qui datent de l’année 1950. Les infrastructures sont vétustes. En plus, le nombre de la population a triplé depuis voire quadruplé, alors que les réseaux de distribution restent les mêmes qu’il y a 70 ans. La rénovation de ces réseaux de distribution s’avère ainsi incontournable pour résoudre les problèmes. « Nous avons besoin de 60 millions d’euros pour le remplacement, la rénovation et la multiplication de station-service pour donner entière satisfaction aux consommateurs qui ne cessent d’augmenter au fil des années », avance Tsitohery Francesca, directeur de la communication au sein de la JIRAMA. Il s’agit une solution à long terme mais en attendant, la JIRAMA opte pour d’autres options.


 Solutions à court et moyen terme
 Toutefois, la société adopte des solutions temporaires afin d’apaiser la tension. La JIRAMA met à la disposition de la population des citernes fournissant 3,5 m3 par jour pour que tous les bidons soient servis. Mais pour le moment, elle applique un tour d’eau. La coupure se fait à tour de rôle et par quartier jusqu’à ce que la nouvelle station de production située à Amoronankona Ambohimangakely soit disponible. Le ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures prévoit l’achèvement du chantier d’ici la fin de ce mois. Une fois les travaux terminés, la station produira 100 m3 par heure.
Cette capacité de production résoudra partiellement l’adduction en eau à Antananarivo. A noter que le besoin réel en eau de la Capitale s’élève à 330 m3, alors que la station de Mandroseza ne produit que 203 m3. En dépit de cette situation, la production arrive quand même à couvrir les besoins nécessaires de la population.
 Solange Heriniaina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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