Publié dans Economie

RN2 - Le pont d’Antsapazana et de Mangoro bientôt à deux voies

Publié le mercredi, 04 septembre 2019

Un projet d’amélioration qui dure trois ans. Le ministre de l’Economie et des Finances, Richard  Randriamandrato et le représentant de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Unemoto Shinji, ont signé un accord de don mardi dernier au sein du Ministère des Affaires étrangères, situé à Anosy. Les Japonais ont alors octroyé 90 milliards d’ariary à la Grande île. Cette somme servira à améliorer le pont de Mangoro et celui d’Antsapazana sur la RN2. « A leur état actuel, le pont de Mangoro et celui d’Antsapazana ne permettent que le passage à une seule voie, c’est-à-dire les véhicules ne peuvent pas se croiser. Cela cause un goulot d’étranglement routier. Ce projet permet ainsi d’élargir chaque pont à deux voies. Chaque côté sera doté d’un trottoir pour les piétons dans le but de résoudre le problème de la congestion du trafic et d’améliorer la sécurité sur ces ponts. Avec la réalisation de ce projet, les deux ponts qui font actuellement 4,5m de largeur seront transformés en ponts à deux voies avec une chaussée d’une largeur de 7m, ainsi qu’un trottoir mesurant 1,5m de largeur, construit sur chaque côté. Selon le planning actuel, le pont d’Antsapazana s’achèvera au mois de mars 2020, et celui de Mangoro en novembre 2022 », relate monsieur Unemoto Shinji, représentant résident de la JICA à Madagascar.

Transport  de marchandises
Ce projet est fortement en lien avec le projet d’extension du port de Toamasina, lequel est en cours de réalisation. « Ce projet d’envergure de 411 millions de dollars américains vise à quadrupler le volume de fret traité au niveau du grand port d’ici 2035. Parmi les marchandises déchargées à ce port, une grande majorité est acheminée par la RN2 vers la Capitale. Logiquement, l’accroissement de la capacité du port doit être accompagné par l’amélioration de la capacité de transport sur la RN2. C’est dans ce contexte que le projet d’amélioration du schéma directeur de développement de l’axe économique Tananarive- Toamasina (TATOM) a été réalisé. Cette coopération technique sous forme d’étude de développement, mise en œuvre par la JICA, a conclu que l’amélioration de la capacité de transport de la RN2 est indispensable à la croissance de la zone économique stratégique qui relie les villes », explique le représentant de la JICA dans son allocution. A la fin des travaux d’extension en 2035, le port de Toamasina deviendra le plus grand port de l’océan Indien. 
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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