Publié dans Economie

Retour du délestage - Des consommateurs toujours mécontents

Publié le mercredi, 23 octobre 2019

Deux heures dans le noir. La soirée d’hier a en effet été marquée par un délestage tournant. Tous les quartiers de la Capitale, du Nord au Sud et d’Est en Ouest, ont été touchés par une coupure de courant pouvant parfois dépasser les deux heures et demie dans certaines zones. Un bouleversement qui n’a pas manqué de créer la grogne des consommateurs, surtout avec cette soi-disant « fausse pénurie » de carburant. « Le délestage est survenu inopinément. Nous avons cru que ceci ne durerait qu’un court instant.

Mais nous nous sommes trompés, alors que nous étions en plein travail. Nous étions donc obligés de reporter toutes nos activités, alors que nous avions des délais vraiment serrés », se plaint la responsable d’une entreprise de traitement des données. « Quand il y a de longues coupures de courant comme celle-ci, notre principal souci reste la qualité de nos produits. En effet, nos yaourts, que ce soient dans le processus de fabrication ou de conservation, peuvent tourner au moindre variance de température », déplore un autre opérateur. En tout cas, d’autres usagers, plus positifs, attendent avec impatience que la JIRAMA, la société nationale d’eau et d’électricité, trouve enfin des solutions pérennes pour éviter que ce genre de situation se produise de nouveau.

Problèmes techniques

Selon les explications de la JIRAMA, cette coupure de courant successive dans la Capitale durant la soirée d’hier résulte d’une panne technique. « A cause des problèmes techniques rencontrés dans la centrale gérée par Aksaf Power à Ambohimanambola, engendrant un gap dans la production d’électricité, la JIRAMA est contrainte de procéder à un « délestage tournant » dans plusieurs localités d’Antananarivo et de ses environs, à partir de 17h15 jusqu’à 23 heures », a précisé la compagnie dans un communiqué publié hier. Toutefois, tous les responsables ont été à pied d’œuvre depuis pour solutionner ce problème et rétablir au plus vite la fourniture d’électricité dans les zones concernées. Cependant, le délestage d’hier a non seulement touché la Capitale, mais il s’est aussi étendu à Miarinarivo, Arivonimamo mais également à Ampefy.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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