Publié dans Economie

« Doing Business 2020 » - L'amélioration du climat des affaires à renforcer

Publié le dimanche, 27 octobre 2019

Une diminution de 1.1 point. Le groupe de la Banque mondiale a publié vendredi dernier le rapport du « Doing Business 2020 ». D'après ce document, Madagascar est classé à la 161ème place sur 190 pays. Notre pays a en effet gardé le même rang, comparé à l'année dernière. Toutefois, le score correspondant à la facilité de faire des affaires dans le pays s'est légèrement régressé, passant de 48.84 dans le rapport 2019 à 47.7 dans celui de 2020. « L'amélioration du climat des affaires est primordiale pour stimuler les investissements du secteur privé et la création d'emplois », déclare Marie-Chantal Uwanyiligira, représentante de la Banque mondiale à Madagascar.

« Nous encourageons le Gouvernement à redoubler d'efforts à l'instar d'autres pays, qui, grâce à une mise en œuvre soutenue de réformes, ont pu améliorer leur classement et bénéficier en conséquence d'une augmentation des investissements privés », poursuit-elle.

Un avenir positif

Une réforme majeure a été enregistrée, à savoir le partage de plus d'informations venant publiquement des Tribunaux de commerce. Cependant, les autres actions entreprises par le Gouvernement sous la direction de l'Organisme « Economic Development Board of Madagascar » (EDBM) depuis janvier 2019 n'ont pas encore été mises en œuvre à la date limite du 1er mai 2019 pour l'évaluation de

« Doing Business ». « Plusieurs programmes de réforme sont en cours de finalisation et nous espérons que ceux-ci seront reflétés dans les prochains rapports », avance Eneida Fernandes, spécialiste principal du développement du secteur prive au sein de la Banque mondiale à Madagascar. « Le Gouvernement de Madagascar travaille notamment sur des améliorations au niveau de l'obtention de crédits (nouvelle loi sur les transactions sécurisées, nouveau bureau de crédit), la résolution de l'insolvabilité ainsi que le paiement des impôts et d'autres améliorations en termes de procédures ». A noter que l'EDBM a récemment actualisé, avec l'aide du Groupe de la Banque mondiale, le plan de réformes du climat d'investissement à Madagascar visant à accélérer le processus au niveau de la réforme de l'environnement des affaires à Madagascar, et cela dans les domaines de réglementation couverts par le rapport « Doing Business ».

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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