Publié dans Economie

Salon international des Transports, de la Logistique et de la Manutention - La concrétisation de l’« Open Sky » sur les rails

Publié le vendredi, 15 novembre 2019

S’ouvrir au monde. C’est en ces mots que le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto, a abordé la question de l’ « Open Sky » dans le pays. « Notre objectif est que d’ici 2023, en plus d’Antananarivo et de Nosy Be, d’autres aéroports de Madagascar pourront accueillir des vols internationaux. Pour que l’ouverture du ciel malagasy soit vraiment effective », a-t-il soutenu lors d’une entrevue, à l’ouverture officielle de la première édition du Salon international des Transports, de la Logistique et de la Manutention, hier, à la Zone Forello Expo.

Cet événement étant en effet le moment opportun pour discuter des solutions pour un développement concret du transport aérien dans le pays. A noter que le concept de l’ « Open Sky » ne se limitera pas seulement à la venue des compagnies aériennes internationales. « Effectivement, l’ouverture du secteur aérien se fera à l’international mais aussi au niveau régional. Nous comptons également développer le réseau domestique pour satisfaire les besoins des usagers. Nous sommes ainsi ouverts à toutes propositions de compagnies souhaitant desservir sur les lignes domestiques. Toutefois, nous veillerons toujours à préserver les intérêts de notre compagnie nationale », a précisé le ministre.

Partenaires identifiés

Toutefois, pour atteindre cet objectif, il faut les infrastructures qui vont avec. C’est pourquoi au mois de juillet dernier, l’ADEMA (Aéroports de Madagascar) a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour trouver des partenaires afin de développer huit aéroports sur les quatre coins de la Grande île. « Ces huit aéroports ont notamment été mis sur le marché des investissements dans le but de développer l’accessibilité et la connectivité aérienne. Dix-sept prétendants ont manifesté leur intérêt mais seulement sept ont été présélectionnés. D’ici le mois de mars 2020, nous devrions connaître le ou les noms de nos nouveaux partenaires », détaille le ministre. L’idée étant de créer de nouveaux hubs pour compléter Antananarivo, à savoir Antsiranana et Toliara. Pour l’exploitation du réseau domestique, de nouvelles compagnies aériennes viendront enrichir le nombre de celles déjà opérationnelles sur le réseau domestique, et ce avant la fin de cette année.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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