Publié dans Economie

Monnaie - Clap de fin pour les billets émis en 2003 et 2004

Publié le jeudi, 28 novembre 2019

Vers la fin de la cohabitation entre les anciens et les nouveaux billets. Après environ une quinzaine d'années de circulation, les coupures émises en 2003 et 2004 arrivent à la fin de leur validité le 31 décembre 2019. Le ministère de la Communication et de la Culture a mis à la connaissance du grand public, hier, cette décision. En effet, le Conseil de Gouvernement a adopté mardi dernier un décret mettant fin à la circulation de ces coupures.

« Les billets de banque de 10 000 ariary, 5 000 ariary et 2 000 ariary émis par la Banque centrale de Madagascar suivant le décret n¬°2003-181 du 8 juillet 2003 ainsi que les billets de 1000 ariary, 500 ariary et 200 ariary et 100 ariary émis par la Banque centrale de Madagascar suivant le décret n°2004-1040 du 23 novembre 2004 ne sont plus valables sur tout le territoire de la République de Madagascar au-delà de cette date de 31 décembre 2019 » annonce Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la culture, hier. Les coupures publiées en 2017 occupent ainsi petit à petit le marché.

Cette publication ne signifie pas pour autant que les anciens billets vont disparaitre du jour au lendemain. Les gens n'auront pas à s'inquiéter car ils auront toute une année pour les remplacer. « L'échange de ces billets pourra se faire à compter de 2 janvier 2020 et prendra fin le 31 décembre 2020 », précise la ministre. Bien sûr, à partir de l'année prochaine, on ne les utilisera plus pour régler les achats et les ventes mais leur valeur reste identique lors de l'échange. Les utilisateurs peuvent  ainsi se rendre auprès de la Banque centrale de Madagascar, des banques primaires dans toute l'île, du Trésor public et de ses démembrements dans toute l'île pour effectuer cette opération. Une fois ce délai dépassé, la Banque centrale de Madagascar est la seule institution autorisée à échanger ces coupures et ce, jusqu'au 30 juin 2021.

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff