Publié dans Economie

Billets de banque émis en 2003 et 2004 - 182 milliards d’ariary à remplacer

Publié le vendredi, 29 novembre 2019

Utilisation peu courante. Les coupures émises en 2003 et 2004 sont maintenant en voie de disparition. Après environ une quinzaine d’années de circulation, ces billets de banque arrivent à la fin de leur validité au 31 décembre prochain. La Banque centrale de Madagascar, en tant qu’autorité chargée de l’émission de billets dans tout le territoire malagasy, a ainsi apporté davantage d’explication concernant cette décision gouvernementale. Une conférence de presse s’est tenue hier dans son siège à Antaninarenina. « Les anciens billets ne représentent qu’une faible proportion par rapport à la quantité des monnaies mises en circulation. En effet, nous les avons progressivement retirés du marché depuis l’émission de nouveaux billets en 2017. Actuellement, la valeur totale des billets de banque à Madagascar s’élève à 3 599 milliards d’ariary dont 182 milliards d’ariary représentent les anciennes coupures. Ces dernières  n’occupent  que 5 % de la totalité des monnaies.

Cela signifie que la majorité de la population utilise les nouveaux billets, une des raisons pour laquelle nous mettons fin à la validité des anciens »,  explique Nirina Rabearivony, vice-gouverneur de la Banque centrale.
Il s’avère que tous les pays du monde adoptent cette politique monétaire. Selon le vice- gouverneur, il serait plus facile pour les escrocs d’émettre des fausses coupures après des années de circulation des billets. L’institution financière procède ainsi à leur remplacement tous les dix à quinze ans. Une fois les anciens billets collectés, ils seront tout de suite broyés à la Banque centrale.
Par ailleurs, les gens n’auront pas à s’inquiéter car ils auront une année et demie pour procéder aux échanges des anciens billets. On peut encore les utiliser afin de régler toute opération financière jusqu’à la date butoir. Néanmoins, les membres du personnel de la Banque centrale avertissent les citoyens à être vigilants par rapport aux éventuelles escroqueries. « Les valeurs d’échange restent les mêmes lorsque vous voulez remplacer vos anciens billets auprès des banques. En plus, les opérations sont gratuites. Il suffit d’apporter une carte d’identité nationale lorsqu’on va à la Banque centrale de Madagascar, aux banques primaires ou encore au Trésor public et ses démembrements dans toute l’île », souligne le vice-gouverneur.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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