Publié dans Economie

Infrastructures routières - Mise en place d’une norme de construction

Publié le jeudi, 05 mars 2020

100 millions de dollars de pertes annuelles à cause des dégâts causés par les catastrophes. Les infrastructures routières sont les plus touchées par les éboulements et les inondations. Pour mettre en place de l’infrastructure solide et résistante aux chocs, le ministère de l’Aménagement du territoire met en place une norme de construction. L’atelier de validation s’est tenu hier au Carlton Anosy.  « Les normes de construction pour les infrastructures routières résistantes aux inondations et aux phénomènes géologiques à Madagascar (NIRIPG)  assure la durée de vie et d’accroitre la résilience et la sureté des infrastructures routières contre les dégâts liés aux inondations et aux phénomènes géologiques ainsi que de sécuriser les investissements réalisés dans le secteur.

De ce fait, la NIRIPG fournit de nouvelles prescriptions et exigences purement techniques en matière de conception, dimensionnement, construction, contrôle des travaux en relation directe avec les risques des crues et inondations sur les infrastructures routières et leurs zones d’influence directes», note le communiqué officiel. La NIRIPG impose ainsi à tous les acteurs une norme à suivre dans les étapes de construction tout en prenant en compte le changement climatique.

Il faut dire que l’Etat renforce la phase de prévention dans la gestion des risques et des catastrophes. La majorité de nos réseaux routiers sont précaires et ont été construits sans tenir compte des risques liés aux aléas naturels. On ne se rend pas compte que durant les cyclones intenses et mauvais temps. 

Pour rappel, Madagascar a disposé depuis 2013 un guide de protection routière contre les inondations à Madagascar.  La phase pilote de cinq ans pour son application a été expirée et sa mise à jour et modification  s’avèrent indispensables. 

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Appel controversé !
    Le Gouvernement lance un Appel à manifestation d’intérêt pour le recrutement de 23 chefs de Région. La date de clôture du dépôt des dossiers de candidature est fixée pour le 28 novembre prochain. D’emblée, des observateurs attentifs trouvent curieux d’acter prestement un tel « Appel ». Y a-t-il urgence ? Est-ce qu’un Appel à manifestation d’intérêt pour recruter des chefs de Région présente un caractère si urgent. Vu les urgences prioritaires du moment, cet Appel ne peut-il pas attendre un peu ? N’y a-t-il pas d’autres choses plus importantes et plus essentielles ?

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