Publié dans Editorial

Macabre machination !

Publié le dimanche, 21 février 2021

En 2013, lors de l’élection présidentielle suivant les dispositions contenues dans la Feuille de route dictée par la Communauté internationale pour la sortie de crise, les deux principaux acteurs politiques de l’époque, Ravalomanana Marc et Rajoelina Andry Nirina, ont été tenus à l’écart. Et pour cause, le fameux « ni … ni » imposé par les Partenaires techniques et financiers (PTF), les vrais « patrons » des pays pauvres, ne leur donnèrent aucune chance. Les deux protagonistes, de toujours, ont dû chacun se rabattre à aligner un candidat de substitution. Un authentique complot ourdi et dressé en particulier contre Rajoelina Andry, le président de la Transition, le favori du scrutin en vue.

 

En 2018, le délétère « ni … ni » n’avait plus sa raison d’être. Le favori de 2013 reste le même en 2018 : Rajoelina Andry. Il remporta haut la main l’élection. Et si tout se déroulera normalement comme prévu, le favori demeurera toujours le même en 2023 : Rajoelina Andry Nirina, l’actuel Chef de l’Etat. Il écrasera, avec certitude, les autres prétendants à la course à la Magistrature suprême dont, entre autres un certain Ravalomanana Marc au cas où. Ainsi, le vulgaire piège tendu consistera à empêcher Zandry kely de se présenter. Il s’agit en fait d’une conspiration à grande échelle orchestrée sinon télescopée par certaines puissances occidentales en collision avec certains acteurs politiques locaux évoluant dans l’orbite de l’Opposition. Suivez mes yeux, qui sont-ils ou qui est-il ? La manigance viserait à pousser l’opinion à réclamer, de nouveau, le « ni…ni » de 2013. Et pour ce faire, Ravalo et consorts instaureront un climat de tension de telle sorte que la population vive dans un état de psychose permanent et que le climat des affaires se détériore. Bref, le pays se trouverait dans une situation d’instabilité et de précarité permanentes. Ainsi, au prochain scrutin présidentiel, on chercherait un « troisième larron ».

Le piège est tendu et le complot est en marche. Objectif affiché : plonger le pays dans le chaos total ! Seulement, ils ont commis une faute impardonnable d’avoir oublié le peuple. En fait, Ravalo et ses sbires font semblant d’ignorer que ce peuple a déjà tranché sur le choix de ce qui doit diriger ce beau pays. Un choix libre, transparent et démocratique. Un choix irréversible !

Le drame pour le pays, RMDM persiste et signe ! Les élus TIM de Tanà-ville passèrent outre l’offre de la Préfecture sur le site de Soamandrakizay pour le besoin de leurs rapports d’activités.

Ce samedi dernier, 20 février, des éléments apparemment survoltés ou drogués, créèrent la panique dans divers quartiers ! Behoririka, un des sites commerciaux de la Capitale, a été le théâtre à plusieurs reprises de troubles par des individus bien « motivés » quitte à semer la psychose auprès des commerçants et de la population en général. L’objectif final consiste toujours à instaurer un climat de terreur. Mais quelle macabre machination !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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