Publié dans Editorial

Problématique de l'émergence !

Publié le lundi, 27 septembre 2021

L'heure de la relance sonne ! La pandémie de Covid-19 cède progressivement la place au cours normal de la vie quotidienne. Sous d'autres cieux, dans les pays au climat tempéré et hivernal, la contamination du Sras-Cov2 résiste et continue de faire des ravages. Le variant Delta sévit encore et ce malgré une campagne intense de vaccination. Madagasikara, un pays tropical baignant dans un climat ensoleillé, dans l'ensemble de l'année, semble être épargné de grandes catastrophes humaines.

D'autant plus que la réponse priorisée par les autorités étatiques a montré son efficacité particulière. En effet, le remède traditionnel amélioré (RTA) tel Covid-Organics ou le CVO + (gélules) mis en évidence sur place et administré par le régime Orange a permis de repousser la pandémie à une vitesse telle qu'en l'espace de deux à trois mois on a pu s'en débarrasser. La preuve, selon le récent rapport du respectable Center Disease  Control and Prevention, l'Agence médicale fédérale américaine, Madagasikara caracole dans le Top 30 des pays à faible risque de Covid-19 et le sérieux Institut Pasteur de Madagasikara confirme tout récemment aussi que le variant Delta n'existe pas dans le pays. Certainement, les mesures de précaution sanitaires tiennent toujours.

Il est temps donc de se focaliser sur la relance effective de Madagasikara. L'économie nationale, ayant trop souffert, mérite une attention urgente et prioritaire. Les conditions et les ingrédients requis disponibles à vue, tous les acteurs économiques sous l'impulsion des dirigeants en place se doivent de se mobiliser illico.

L'Initiative pour l'émergence de Madagasikara (IEM) entre de plain-pied dans le terrain d'action. Mais, cela n'occulte point le caractère problématique de ladite « émergence ». Un défi complexe et un enjeu difficile à cerner étant entendu le contexte post- pandémique fragile auquel la Grande île se trouve confronter.

Une émergence réussie impose un passage obligé sans faille à au moins trois obstacles : un état d'esprit émergent, des moyens matériels suffisants et la ténacité au combat.

L'état d'esprit émergent. Etre émergent signifie avoir une initiative à s'impliquer dans l'entreprenariat et muni d'une volonté déterminée à réussir et ce quelle que soit la difficulté du parcours à effectuer. L'échec en cours de route fait partie intégrante des conditions de réussite. Par ailleurs, l'esprit émergent s'explique aussi par un esprit de combattant. Dans cette rude bataille pour l'émergence sinon pour la relance, le pays a besoin des concitoyens forts d'une bonne dose d'initiative et de détermination à aller de l'avant. « Travaillez, prenez de la peine… ! »

Moyens matériels conséquents. La pertinence d'une finance solide, le nerf de la guerre, conditionne l'accès à la réussite. Mais attention, l'argent ne doit pas être conçu comme un blocage ! Il faut avant tout avoir un état d'esprit émergent et une initiative bien programmée et structurée présentable et bancable. De toute façon, « … c'est le fonds qui manque le moins ! », Dixit La Fontaine !

La rigueur et la ténacité complètent le tableau des « ingrédients ». Une formule magique à la portée de tous ceux ou celles qui veulent réussir dans cette bataille pour l'émergence et la relance du pays. La problématique de l'émergence réside du fait du manque de confiance, d'engagement et de détermination des acteurs censés évoluer dans l'arène de l'économie nationale.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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