Publié dans Editorial

La bataille s’intensifie !

Publié le jeudi, 03 mars 2022

Le combat continue et se durcit. La guerre en Ukraine qui l’oppose avec l’armée russe bat son plein et fait des ravages. Kherson, une première grande ville ukrainienne, tombe aux mains de Poutine. Panique générale auprès de la population notamment ukrainienne. Le camp soutenant l’Ukraine s’active énormément pour ramener les deux belligérants autour d’une table. On redoute le pire. Le spectre d’un troisième conflit mondial plane sur la tête de chacun. Aussi, faudrait-on tenter de stopper d’urgence la guerre et freiner l’avancée au front de l’armée russe. Mais on est encore, malheureusement, loin de l’hypothétique fin de la guerre sinon d’une éventuelle trêve.
A Madagasikara, une autre bataille perdure. Et le pire, elle s’intensifie ! Au-delà de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 et les efforts pour la relance économique ainsi que les travaux de reconstruction du pays suite aux intempéries, Madagasikara se débat, et ce, depuis des années, contre la corruption et d’autres malversations d’ordre financier en particulier. Le mal persiste. L’ennemi résiste.
Le ministère des Finances et du Budget (MFB) et celui de la Fonction publique (MTEPLS) se décident ensemble de neutraliser la « bête » par les cornes. Deux départements-clé assurant la gestion des ressources humaines de l’Etat qui conjuguent leurs efforts pour réguler sinon moraliser la gestion du personnel de l’Etat. De nouveaux modules intégrés dans l’AUGURE 2 ont été mis en place et cela afin de mettre à flots la digitalisation et la gestion transparente des ressources humaines de l’Etat. Il s’agit ainsi d’une grande réforme renforçant la lutte contre la corruption et ses dérivés. Effectivement, la bataille contre la corruption s’intensifie. Nous osons espérer que les engagements pris au niveau de ces deux départements de base continuerons jusqu’à terme, autrement dit, jusqu’au jour où ce cancer, la corruption, soit éradiqué !
D’autres batailles qu’il faut affronter en simultané sont la pauvreté, l’insécurité et l’inflation qui, en somme, polluent l’atmosphère de vie quotidienne de la population.
La pauvreté, ce mal qui colle à la peau du bas peuple, ne mérite plus à la dignité des concitoyens. La grande majorité se bat, du jour au lendemain, contre la mainmise des insuffisances chroniques notamment alimentaires. La population, dans l’ensemble, ne mange pas à sa fin. La lutte contre la pauvreté est une bataille sans fin. La pandémie n’a fait qu’aggraver la situation. Le régime en place ne ménage pas les efforts pour l’endiguer. Qui vivra verra !
L’insécurité, l’autre bataille difficile et compliquée, sème la terreur parmi les pauvres concitoyens. En ville comme dans le monde rural, l’insécurité assène aveuglément. Personne n’y échappe ! Les Forces de la défense et de la sécurité (FDS) déclarent la guerre contre tous les réseaux qui entretiennent les bandits de tout acabit. Elles ne reculent point ! Le combat continue et se durcit !
Mais l’autre bataille qui risque de perdurer aussi consiste dans la lutte contre l’inflation. En dépit des engagements des nouveaux responsables au ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC), la flambée des prix ne faiblit pas. Il fallait à tout prix renverser la vapeur, c’est –à-dire tirer la tendance vers le bas. Les produits de première de première nécessité (PPN) se trouvent hors d’atteinte de la petite bourse.
La bataille continue !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Pas de panique !
    Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA. Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.

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