Publié dans Editorial

Jamais trop tard

Publié le jeudi, 23 mars 2023

« Il n’est jamais trop tard pour bien faire ! » Et « mieux vaut tard que jamais ! » Des adages populaires dont la valeur survole le temps.

Il a fallu attendre qu’un nouveau patron mette les pieds au département des Travaux publics, en prenant les choses en main, pour que tout commence à bouger. En effet, à l’issue du dernier remaniement, le ministère des Travaux publics, un département-clé, change de titulaire en la personne de Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, colonel de la Gendarmerie de son état. Cet ancien commandant de groupement de la GN d’Alaotra- Mangoro, remplace Jerry Hatrefindrazana à ce portefeuille de tous les défis et de tous les enjeux. Bradé de diplômes et pas n’importe lesquels. Le colonel Ndriamihaja est titulaire d’un doctorat en génie civil et un des rares ingénieurs malagasy diplômés de l’Ecole nationale des ponts et chaussées de Paris. Il a promis lors de la passation de service de prendre pour priorité … urgente la réparation des routes nationales en commençant par les RN 4 et RN 2. Deux axes nationaux dont l’importance sur l’économie nationale ne démontre plus.

Aussitôt investi de ses fonctions après les procédures d’usage de passation, le nouveau ministre des TP descend sur terrain et démarre les chantiers. Ainsi, la réparation des trous noirs de la RN 4 commence. Celle de la RN 2 débutera incessamment. En simultané, le ministère des Travaux publics accorde son violon avec la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) pour réhabiliter les tronçons « noirs » des rues de la Capitale. Les travaux démarrent également. Certes, ce n’est pas trop tôt mais « il n’est jamais trop tard pour bien faire » et « mieux vaut tard que jamais ».

Nul n’est plus sans savoir l’état piteux de nos infrastructures routières aussi bien sur le circuit national que celui urbain notamment dans la Capitale. Justement, à Antananarivo la circulation crée des vagues d’ennui et surtout de grogne de la part des usagers. Le ras-le-bol atteint son paroxysme. 

Pour sa part, la Commune urbaine avoue impuissante à cause de la défaillance de sa caisse. Elle ne peut point prendre en charge les réhabilitations des rues de la ville pour des raisons que l’on connait déjà. Les contribuables trainent les … pattes pour s’acquitter de leurs devoirs citoyens, entre autres les impôts sur les propriétés bâties,  pour des raisons que l’on sait également. Quoi qu’il en soit, le quotidien du peuple se dégrade au fil des jours. Les éternels bouchons et les embouteillages aggravent lourdement la précarité des conditions de vie de chacun notamment chez la grande majorité de population.

Le début des réparations sur les routes nationales qu’à travers les rues de la ville des mille envoie un message encourageant. A noter qu’en plus, les gens doivent gérer d’autres contrariétés entre autres l’insécurité qui va de mal en pis. A Antananarivo, la population vit dans l’angoisse. Les voyous deviennent de plus en plus « téméraires ». Ils n’hésitent pas à sévir n’importe où et n’importe quand. Il y a aussi les revers de l’inflation qui montent de plusieurs crans. Le prix du riz et les autres PPN grimpent et ils sont hors de portée. L’ambiance chauffe et risque d’exploser ou d’imploser à tout moment. On est à deux doigts des crises sociales. Attention !

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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