Publié dans Editorial

Place aux choses sérieuses !

Publié le mercredi, 06 septembre 2023

Les dés sont jetés, le point de non-retour acté ! La clôture de la date de dépôt de candidature est effective depuis hier 6 septembre. Elle est irrévocable ! Aucune dérogation ni faveur spéciale accordée à qui que ce soit. Eventuellement, la HCC pourrait accepter de recevoir un complément de dossier dans un délai impératif préalablement fixé.
Le processus de l’élection présidentielle de novembre entre dans une phase décisive. Les choses sérieuses commencent. Il n’y a plus de place à la fantaisie. On n’a plus qu’à attendre le verdict des neuf Hauts Conseillers d’Ambohidahy relatif à la publication de la liste officielle et définitive des candidats admis à concourir pour le poste de Président de la République de Madagasikara. La course vers le Palais d’Iavoloha sera, ce jour-là, ouverte. Et que le meilleur gagne !
A peine une vingtaine de candidats a déposé leurs dossiers jusqu’à hier, date limite. Apparemment, la fixation de la caution à deux cent millions d’ariary (un milliard de FMG) a eu son impact. Par les temps qui courent, il n’est donné à tout le monde de se procurer de cette somme qui pour le commun des mortels reste inaccessible durant toute sa vie à moins que l’on use des modes opératoires illicites formellement réprimés par la loi.
Sollicitée de partout en particulier par son propre parti, Tanora MalaGasy Vonona (TGV), la candidature se précise. En effet, les membres du TGV, réunis en Congrès au CCI Ivato, du moins ce qui en reste, qui n’est pas des moindres d’ailleurs, sollicitent haut la main la candidature de leur président fondateur pour un second  mandat à la prochaine élection présidentielle de novembre. A souligner que, après certains abandons, le gros de la troupe reste fidèle derrière son leader. La rencontre de deux jours d’Ivato leur a permis de consolider l’union.
La sollicitation adressée à Rajoelina pour un second mandat s’inscrit dans la ligne droite de la logique et de la  légitime. Le porte- parole du parti lors de la publication de la résolution du Congrès l’a bien signifié. Beaucoup ont été faits. Pour ne citer entre autres,  les infrastructures scolaires, sanitaires et routières à travers le pays. Des constructions ou des réfections sinon des réhabilitations qui correspondent aux normes universellement requises. Les problèmes de sous-alimentation et malnutritions chroniques dans le Sud s’améliorent. Mais, il reste beaucoup  à faire. La pauvreté et l’insécurité demeurent des  problématiques à résoudre. La lutte contre la corruption et celle contre l’impunité ont encore de long chemin à faire. Tout un ensemble de défis et des enjeux auxquels il faudra relever. Ce qui implique la nécessité de continuer. S’arrêter à mi-chemin se traduit par un manque de sérieux flagrant. Une fuite en avant que quelqu’un de la trempe de Rajoelina ne fera jamais.
La question relative la naturalisation ou de la nationalité étrangère du Chef de l’Etat, candidat potentiel à sa succession ne devait se poser car il s’agit d’un faux problème, d’un faux débat. C’est un Malagasy de père et de mère. Né à Madagasikara et marié à une Malagasy de père et de mère ! Il ne peut ne pas être Malagasy. Un gasy pur-sang ! Le débat est clos !
D’ores et déjà, il va falloir affûter les armes !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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