Bien que son nom ne figure plus sur liste des candidats présentée par la majorité présidentielle pour les législatives du 29 mai dans la Circonscription d’Antananarivo – III, Anyah continue ses œuvres de bienfaisance. C’est une question de conviction personnelle et de principe inébranlable !
A juste titre, l’absence de Ny Aina Rafenomanantsoa sur la liste des candidats suscite plutôt des interrogations que de compréhension auprès de l’opinion. A-t-on prié gentiment Anyah de se retirer ? A-t-elle commis une « bêtise » quelconque quelque part ? Sinon, a-t-elle décliné poliment l’offre de se présenter pour la troisième fois à Antananarivo – III ? En tout cas, une épaisse zone d’ombre entoure cette « absence » ! Dans tous les cas de figure, une personnalité de la stature d’Anyah va manquer certainement à la population. Un personnage simple et d’un abord facile et aussi surtout « clean » contrairement à d’autres cas qui malgré des éclaboussures dont elles font l’objet, elles se trouvent encore et toujours en tête de liste. Des fois, le commun des mortels perd le Nord ! On ne saisit point les tenants et aboutissants de certaines décisions. Trop haut peut-être !
Evidemment, une personnalité de la taille morale et intellectuelle de Ny Aina Rafenomanantsoa n’a pas besoin d’être ceci ou cela pour… bien faire. Anyah a juré de continuer à s’occuper de ses concitoyens, d’être à leurs côtés. Durant ces deux mandats consécutifs en sa qualité de députée, elle a pu constater de visu l’état lamentable au sein duquel se trouvent plongées et coincées les conditions de vie des gens, des infrastructures notamment scolaires. Un état d’esprit qui tranche avec les pratiques honteuses des têtes pensantes de la classe politique du moment. En fait, on se bouscule au portail pour inscrire son nom dans la liste des candidats admis à participer au scrutin sinon, dans la cour, on s’agrippe, bec et ongles, pour faire partie encore et toujours de la liste des partants. Et tout cela, en vue de petits calculs bassement matériels, loin des intérêts supérieurs du peuple. Un observateur éclairé, vu l’état actuel du déclin moral de cette institution clé, le Parlement, de se demander à quoi sert-il pour le pays l’existence d’une Assemblée nationale budgétivore ? Un antre pour les caméléons sinon des « mpamadika palitao ». Un objet de convoitise des « fauves » et des « prédateurs » ! Les termes sont peut-être si durs ou méchants mais dommage c’est la réalité.
Un élu ou une élue du genre Anyah est une espèce rare en voie de disparition !
Ndrianaivo