Publié dans Editorial

En apothéose !

Publié le mardi, 13 août 2024

Dans sa stature de grande nation, membre du carré des puissances économiques de l’Europe avec l’Allemagne, l’Angleterre et l’Italie, parmi les cinq membres permanents du tout puissant conseil de sécurité, le Gouvernement mondial, bref de sa posture de grande puissance, la France organisait en apothéose la cérémonie de clôture des Jeux olympiques 2024 de Paris. En effet, la 33e édition de l’Olympiade de l’ère moderne ferma ses portes ce dimanche 11 août 2024. 

En l’an – 776, avant notre ère, avait eu lieu à Olympie (Grèce) le premier Jeu olympique. Il s’agissait à ce début qu’une seule discipline : la course et qui fut réservée uniquement aux hommes. En 1894, Pierre de Coubertin lança son projet d’organiser des Jeux olympiques de l’ère moderne. En 1896, a eu lieu  de 6 au 15 avril à Athènes les premiers Jeux olympiques de notre ère avec 241 athlètes.  A noter qu’à Paris, il y a eu au moins 17. 000 athlètes  en compétition. L’Afrique, par l’entremise de l’Afrique du Sud, entrait pour la première fois en compétition aux Jeux olympiques (d’hiver) en 1960 à Squaw Valley (Californie, USA). En soixante ans de participation, l’Afrique peine à trouver la vitesse de croisière pour atteindre le sommet sauf pour une poignée de pays comme le Kenya, l’Ethiopie, l’Afrique du Sud qui parviennent à se hisser sur le podium en cueillant de l’or. La plupart se contente des miettes voire des nuls contre les 64 médailles raflées par la France. La Grande île fait partie de ces « nullards » ou « nullistes » c’est selon. A demander si certaines rencontres internationales telles le Mondial et les Jeux olympiques ou autres seraient-elles trop fortes ou trop élevées pour des pays comme le nôtre. Et que la chance d’y parvenir nous échappe à … jamais ! C’est très dur de le mentionner sinon de le cracher ainsi mais la réalité est là.
Compte tenu des réalités vécues à chaque rencontre internationale de haut niveau, on constate malgré tout que les pays en difficulté économiquement pour ne pas dire pauvres éprouvent de plus en plus de difficulté pour se mesurer devant ces puissants ou même devant ces géants de l’économie mondiale. Evidemment, il existe des exceptions où des petits poucets comme la Jamaïque ou l’île de Sainte Lucie font trembler les Titans. Mais, en règle générale, les petites Nations, économiquement parlant, s’effacent devant les grands pays où les médailles se font rafler en pagaille. En vrai, les rendez-vous de haut niveau internationaux du genre Jeux olympiques s’érigent en quelque sorte en grande muraille qui sépare les riches des pauvres. Rien qu’à voir les énormes et sophistiques moyens mis à la disposition des athlètes de ces pays nantis en comparaison aux maigres sinon ridicules matériels entre les mains des athlètes des pays pauvres, on n’attend rien de grand-chose. Des fois, on se pose la question, la participation des pays pauvres vaut-elle la peine d’avoir lieu. Si c’est pour ramasser des miettes ou des zéros, rien que pour amuser la galerie et s’humilier internationalement, ne faudrait-on organiser des Jeux pour des … uniquement !
Les Jeux olympiques (d’été) de Paris 2024 clos en apothéose laisseront place aux Jeux paralympiques à partir du 28 août et les meilleurs gagnent comme toujours !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Tanà brûle !
    « La maison brûle et nous regardons ailleurs ! » Une petite phrase de Jean-Paul Deléage, historien des Sciences de l’environnement et professeur honoraire de l’université d’Orléans, empruntée par Jacques Chirac, président français, lors de son discours au 4ème Sommet de la Terre à Johannesburg en 2002. A travers cette phrase culte, le président français voulait bousculer les consciences et les esprits des dirigeants de la planète Terre du danger imminent qui guette le monde à cause de cet indomptable changement climatique provoquant un réchauffement généralisé.

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